Publié le 26 Feb 2015 - 17:12
NON-RESPECT DE 4 POINTS REVENDICATIFS

Le SNTTS de Gora Khouma en grève, les 25, 26 et 27 mars

 

Dans un premier temps, le Syndicat des travailleurs du transport routier du Sénégal  (SNTTS-FC) avait envisagé de boycotter les pièces à essieu et leur débarquement au niveau du port de Dakar, les 26, 27 et 28 février. Mais Gora Khouma et ses camarades viennent d’abandonner cette option pour la remplacer par une grève générale, les 25, 26 et 27 mars. M. Khouma explique cette décision par le fait que la Constitution sénégalaise permet à tout un chacun d’aller en grève. Par contre, elle ne permet pas de travailler et ‘’de ne pas s’acquitter des droits qu’on doit à l’Etat, autrement dit le boycott’’. Donc, en tant que républicains, ils ont décidé de lever le mot d’ordre pour une durée d’un mois, et continuer la bataille sous une autre forme.

Cette fois-ci, leur plateforme revendicative tourne autour de quatre points : les tracasseries au niveau des contrôles routiers, l’harmonisation et la fiabilité du pesage à l’essieu, l’augmentation des centres de visite technique avec la lumière, le freinage et la direction, et la situation routière de la gare des Baux maraîchers. ‘’On a commis une petite erreur, et l’Etat l’a exploitée ; et en tant que républicains, on a accepté. Nous avons décidé d’entamer une grève, puisque la loi ne nous permet pas de boycotter. Et cette grève qui va se dérouler les 25, 26 et 27 mars, tiendra en compte tous les véhicules’’, a soutenu hier le syndicaliste en marge d’un point de presse.

De l’avis du syndicaliste, la gare des Baux maraîchers ne sert pas les clients qui subissent des tracasseries, à chaque fois qu’ils doivent voyager. ‘’Au niveau de cette gare, il y a de l’arnaque. Le client n’est pas roi. C’est la raison pour laquelle ils la fuient. Et c’est fort de cela qu’il y a des problèmes au niveau des chauffeurs qui sont stationnés au niveau de la gare.

Au début, on nous avait dit qu’on allait transférer la gare de Pompier à Pikine, mais rien de ce qui se faisait à cette ancienne gare n’est visible à la gare des Baux maraîchers. Il reste beaucoup de choses à faire’’, s’offusque M. Khouma. A l’en croire, l’Etat doit tout faire, de concert avec le gestionnaire, pour rendre les passagers heureux. De ce fait, ils vont tous s’y rendre en lieu et place des gares clandestines. Il décrie aussi le fait que cette gare ne possède qu’une seule porte au lieu de trois pour le respect des normes sécuritaires. M. Khouma souligne toutefois qu’ils sont ouverts aux négociations. 

CHEIKH THIAM

 

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