Publié le 6 Apr 2019 - 10:50
NOUVEAU GOUVERNEMENT

Les attentes du Sytjust

 

‘’Un gouvernement qui soit à l’écoute des populations, pour régler leurs préoccupations‘’. C’est ce qu’attend le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) de la prochaine équipe gouvernementale qui doit être mise sur pied dans les heures qui viennent. Particulièrement du ministre de la Justice, Me El H. Ayé Boun Malick Diop attend ‘’qu’il offre de meilleures conditions aux travailleurs de la justice, qu’il augmente leurs salaires’’. Car, argue-t-il, ‘’ces derniers font le gros du travail au niveau du service public de la justice, mais ils sont toujours relégués au second plan, lorsqu’il s’agit de prendre des décisions en faveur du secteur’’.   

Le secrétaire général du Sytjust a tenu ses propos en marge d’un point de presse tenu, hier, sur la situation du Sytjust qui a manqué de peu de connaitre une scission. Face aux journalistes, le syndicaliste a minimisé ce qui s’est passé, en parlant ‘’de simples voix discordantes’’. ‘’Le Sytjust a parlé avec des voix discordantes. C'est tout à fait naturel pour une organisation composée d'intellectuels. C’est normal qu’il y ait des chocs d'idées, mais le Sytjust n'est pas au bord de l'implosion’’, a indiqué Me Diop. Qui, revenant sur les raisons qui avaient poussé certains de ses collègues à organiser une Ag ce samedi 6 avril, a ajouté que ‘’certains ont jugé que le Ben a largement dépassé son mandat de 3 ans et qu'il fallait des assises. Ils étaient dans leur droit. Le débat a été posé en notre sein. Malheureusement, il est tombé dans le domaine public’’.

Comme pour dire que tout est bien qui finit bien, le Sg ajoute qu’ils ont harmonisé leurs positions et un consensus a été trouvé. ‘’Cette confrontation a montré la solidité de notre organisation, ressortie de ce débat plus fort, plus unie’’, se réjouit Me Diop, tout en soulignant que l’Ag est retardée par le fait qu’ils étaient dans une situation de nécessité, puisqu’ils étaient en plein combat. C’est dire que, comme annoncé par ‘’EnQuête’’ dans son édition de ce vendredi, il n’y a plus de menace de scission chez les travailleurs de la justice. Le Comité d'organisation du congrès extraordinaire (Coce) et le Bureau exécutif national ont fumé le calumet de la paix, après l’acceptation, par ce dernier, de tenir une assemblée générale les 14, 15 et 16 juin 2019. La preuve de cette unité, les deux entités ont parlé d’une seule et même voix, hier.

 

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