Publié le 24 Sep 2019 - 23:21
NOUVELLE DECOUVERTE DE KOSMOS ENERGY

Yakaar-2 confirme Yakaar-1

 

La compagnie américaine d’exploration et de production de pétrole et de gaz, Kosmos Energy, a annoncé, hier, une autre découverte. Le puits d'évaluation de Yakaar-2 a rencontré environ 30 mètres de charge de gaz nette dans un réservoir cénomanien de haute qualité similaire à celui du puits d'exploration Yakaar-1, poursuivant ainsi le taux de réussite de 100 % des puits ciblant la tendance gazière à l’intérieur de la Mauritanie/Sénégal (Ndlr : projet gazier Gta avec accord d’unitisation entre les deux pays).

D’après le communiqué de la compagnie publié hier, Yakaar-2 a été foré à environ 9 km de Yakaar-1 et s’est révélé être l’extension sud du champ. ‘‘Les résultats du puits Yakaar-2 confortent notre opinion selon laquelle la base de ressources Yakaar-Teranga est de taille mondiale et pourrait soutenir un projet de Gnl fournissant des volumes importants de gaz naturel aux marchés intérieurs et à l'exportation. Le développement de Yakaar-Teranga devrait se dérouler par étape, la phase 1 fournissant du gaz domestique et des données permettant d'optimiser le développement des phases futures’’, analyse le groupe américain.

Le président-directeur général de Kosmos, Andrew Inglis, a estimé que ‘‘l’évaluation du Yakaar-2 montre bien l'ampleur et la qualité de la base de ressources du Yakaar. Le Sénégal est l’une des économies dont la croissance est la plus rapide au monde et Kosmos se réjouit de collaborer avec Bp et Petrosen pour répondre aux besoins énergétiques croissants du pays’’. 

Situé au large du Sénégal, le puits Yakaar-2 a été foré dans environ 2 500 m d’eau jusqu’à une profondeur totale mesurée d’environ 4 800 m. Cette découverte fait suite à une autre réalisée, il y a plus de deux ans. Le 8 mai 2017, Kosmos annonçait une bonne pioche, avec la découverte de Yakaar-1, le premier d’une série de quatre tests indépendants, un gisement de gaz dont les réserves sont estimées à 15 billions de Pieds cubes. En plus de celles découvertes dans Teranga-1 l’année d’avant, elles devraient permettre de soutenir un deuxième centre de production de gaz naturel liquéfié (Gnl) à prix compétitif.

OUSMANE LAYE DIOP 

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