Publié le 14 Mar 2019 - 01:59
PAIX POST-ELECTORALE AU SENEGAL

Le khalife de Bambilor appelle à la réconciliation

 

Le climat politique post-électoral au Sénégal ne plait pas à la famille du khalife de Bambilor.  C’est ce qu’a fait savoir son porte-parole, lors du comité local de développement (Cld) tenu hier à Bambilor, en préparation de la 27e édition de la Ziarra annuelle de son paternel Thierno Djibril Ousmane Ba. Elle se tiendra sur le thème ‘’L’islam et le pardon’’. Thierno El Hadj Maodo Malick Ba explique que ‘’c’est pour appeler tous les musulmans à œuvrer dans ce sens et de savoir que, sans le pardon, la société ne peut pas s’organiser’’. Car, signale le religieux, au sortir de l’élection présidentielle, des voix se sont élevées, pouvant fragiliser la cohésion sociale. 

‘’Comme vous le savez, nous venons de sortir d’une élection présidentielle qui s’est soldée par la victoire du président Macky Sall au premier tour. A chaque élection, certains sont contents et d’autres ne le sont. Pour recentrer le débat, nous voulons montrer aux musulmans qu’après chaque débat, il est important de se ressaisir et de pardonner’’, signale-t-il. Aux yeux du porte-parole du khalife, ‘’le pardon est une vertu de l’islam. Donc, le bon musulman doit prendre de la hauteur’’.

Selon toujours lui, le pardon est bien sénégalais, car ‘’si les Sénégalais n’avaient pas le sens du pardon, on n’aurait pas cette société que tout le monde est en train de magnifier en Afrique et dans le monde’’.

Ainsi, persiste Thierno El Hadj Maodo Malick Ba, ‘’il faut que les gens se ressaisissent et reviennent à la raison, parce que quelqu’un qui est élu à 58,26 %, cela veut dire que c’est la population sénégalaise qui l’a réélu’’. Par conséquent, dit-il, ‘’il faut être un bon perdant’’. D’ailleurs, ajoute-t-il, ‘’personne n’a perdu et personne n’a gagné, comme l’a si bien dit le président de la République. C’est le Sénégal qui a gagné. Il faut que tout le monde se mette sur cette lancée-là pour permettre au Sénégal de gagner d’autres combats et d’autres batailles, s’il le faut’’. 

PAPE MOUSSA GUEYE

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