Publié le 11 Oct 2019 - 00:21
PELERINAGE À LA MECQUE

Les 7 recommandations du Rnophus

 

Pour une bonne réussite du pèlerinage à La Mecque, le Regroupement national des organisateurs privés pour le hajj et la Umrah au Sénégal (Rnophus) propose 7 recommandations. La tutelle, pour sa part, en appelle à la concertation et au dialogue.

 

Pour mieux réussir les prochains pèlerinages aux lieux saints de l’islam, le Regroupement national des organisateurs privés pour le hajj et la Umrah au Sénégal (Rnophus) a organisé hier, dans ce sens, une journée de réflexion et d’évaluation du pèlerinage 2019.

Selon le colonel Moustapha Diongue, le président de cette structure, il a été question de ‘’bilan et de perspectives’’. Sept recommandations ont été formulées. Elles concernent les regroupements et les quotas, la mission d’évaluation en Arabie saoudite, la restauration à Mouna, à Arafat et à La Mecque, les tentes à Mouna, à Arafat et le transport interne. A cela s’ajoutent les visas des étrangers, les stickers, le portail électronique saoudien et le portail national, et l’Association internationale du transport aérien (Iata).

Concernant le premier point, le nombre minimum et le nombre maximum de pèlerins à convoyer par voyagiste ou par le Regroupement de voyagistes agréés seront fixés respectivement à 100 et à 600. Les regroupements doivent être homogènes, organiques et naturels. Il sera aussi question du respect de la volonté exprimée par le président Macky Sall de procéder à un retrait progressif de l’Etat sur le convoyage des pèlerins. En sus de la réclamation du quota normal de 15 000 pèlerins pour le Sénégal afin de répondre à la forte demande des candidats sénégalais au pèlerinage, de ramener le nombre de groupements à 50. Enfin, il est question de revoir la pertinence de la réduction des regroupements, compte tenu de l’existence des 4 bureaux de Moutawif et du nombre important de conflits enregistrés.

Sur le deuxième point, le Rnophus demande à revoir la composition de la mission d’évaluation en Arabie saoudite de la Délégation générale au pèlerinage (Dgp) en y intégrant 2 représentants désignés des voyagistes privés qui convoient près de 85 % des pèlerins. Il exige aussi un procès-verbal d’accord signé entre la Dgp et le ministère saoudien du Hajj qui sera publié au niveau des voyagistes privés. Ce document, selon eux, va déterminer le calendrier du pèlerinage, les dates retenues pour les signatures des contrats avec les logeurs et les traiteurs, l’utilisation de portails électroniques qui renferment toutes les transactions facilitant l’obtention du visa.

Concertation tripartite

Pour le transport, l’accent sera mis sur l’évaluation du cahier des charges en améliorant les dispositions concernant les 50 % de pèlerins à convoyer par la compagnie aérienne choisie par l’Etat du Sénégal.

Il faudra, par ailleurs, revenir aux dispositions règlementaires en matière d’aviation civile sur les escales. Le Rnophus souhaite également que les négociations avec la compagnie choisie par l’Etat se fassent avec les voyagistes privés. Il a aussi le souci de la baisse du prix du billet et la signature du contrat de transport. Ces organisateurs privés ne s’en limitent pas là. Ils veulent continuer à gérer leur restauration à Mouna et à Arafat. Concernant les tentes de Mouna, ils prônent le retour à l’ancien système, le maintien à Arafat du système mis en place qui a connu une nette amélioration.

Pour le transport interne en Arabie saoudite, ils appellent de leurs vœux à l’élimination des vieux bus. Au sujet des visas, ils demandent de résoudre à temps le problème des étrangers résidants au Sénégal, de supprimer à l’avenir cette garantie bancaire pour la remplacer par un système d’assurance-voyage plus complet dans sa couverture. Selon toujours les voyagistes, l’introduction envisagée de l’Association internationale du transport aérien (Iata) ne doit pas impacter négativement sur les agréments et les quotas déjà existant.

Venu présider la rencontre, l’ambassadeur Seydou Nourou Ba, Secrétaire permanent à la Dgp, a convié les voyagistes à la concertation et au dialogue. Selon lui, il faut surtout ‘’éviter d’aller dans la presse ou les réseaux sociaux pour se faire entendre’’.

CHEIKH THIAM

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