Publié le 18 Sep 2018 - 15:05
PIKINE - 9 HA OCTROYES AU CAMP THIAROYE

Le Collectif des victimes du Ter interpelle le chef de l’Etat

 

Plusieurs victimes du Ter peinent à recevoir leurs chèques et les parcelles devant leur permettre de se recaser. Elles rappellent au chef de l’Etat la promesse faite, il y a plusieurs mois.

 

Le président de la République avait octroyé 9 ha de la surface du camp militaire de Thiaroye aux victimes du Train express régional (Ter) de Pikine pour leur recasement, il y a quelques mois. Mais les ayants droit peinent à mettre la main sur ces parcelles. Ce faisant, ils ont organisé, hier, une conférence de presse pour faire le point sur les difficultés qu’ils vivent. Celles-ci ont pour noms : retard du paiement des chèques aux personnes affectées par le projet (Pap) depuis 6 mois, problème de recasement dans les sites identifiés ; les Pap ayant déjà reçu leurs chèques peinent à trouver un espace pour construire. Le président du Collectif des victimes du Ter, Amacodou Fall, y voit tout simplement un non-respect des décisions du président de la République qui avait pris toutes les dispositions dans ce sens. 

‘’Le responsable de l’Apix de Petit-Mbao fait bloquer certains dossiers, sans que l’on puisse savoir le pourquoi. C’est une situation que nous déplorons. On fait trainer nos dossiers sans raison. Nous voulons que le président de la République puisse faire respecter ses instructions données depuis longtemps’’, exhorte-t-il. Le collectif souhaite que ces Pap déjà indemnisées puissent avoir un toit avant l’ouverture des classes. Son président souligne que l’aménagement des sites de recasement et le paiement des chèques, à temps, par la commission de réconciliation, est une nécessité.  

955 Pap en attente

Amacodou Fall ajoute que plus de 955 Pap sont en attente d’un titre de propriétaire. ‘’Il urge que l’aménagement dans le camp de Thiaroye soit fait. Des manquements ont été constatés dans la prise en charge de ce dossier, surtout au niveau des commissions de réconciliation. Qu’ils soient des places d’affaires, locataires et des concessions, tous doivent être payés, car des instructions ont été données depuis longtemps. Il faut qu’on arrête aussi les démolitions sauvages qui créent de l’insécurité chez les personnes qui restent dans la zone et que tous puissent entrer dans leurs droits. Il reste 7 dossiers qui nous posent problème. Nous avons interpellé le gouverneur ainsi que le directeur de l’Apix pour réparer cette injustice’’, a terminé le président du collectif.

CHEIKH THIAM

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