Publié le 9 Jul 2018 - 19:27
PREMIÈRE ÉDITION DU CAMP DE BASKET ‘’EL FUTURO’’ A THIÈS

Omar Sow veut impulser la dynamique d’entente dans la discipline

 

Pendant deux jours (7-8 juillet), le stadium Lat-Dior de Thiès a abrité la première édition du camp de basket ‘’El futuro’’. Une initiative qui vise à stimuler une entente parfaite au sein de la famille du basket-ball sénégalais.

 

Dans le milieu du basket depuis 1998, Omar Sow organise régulièrement des camps de basket avec des clubs espagnols comme le Real Madrid et le Barça. Cette année, ses collaborateurs et lui ont décidé de changer la donne avec le lancement de la première édition du camp de basket ‘’El futuro’’ (le futur) à Thiès. Cette fois, la détection des jeunes talents n’est pas mise en exergue mais le rassemblement, et pendant deux jours, de toute la famille du basket-ball sénégalais. ‘’Le camp de basket ‘El futuro’ n’est pas un camp de détection. 

C’est un camp pour réunir tout le monde : les entraîneurs des différents centres de formation, les jeunes et anciens internationaux, les basketteurs sénégalais qui sont à l’extérieur, les responsables du basket sénégalais etc., en vue cultiver l’entente autour de cette discipline. Si on veut que le basket sénégalais se développe, il faut que toute la famille soit unie. C’est ce que nous essayons de faire’’, explique clairement Omar Sow en marge de l’ouverture du camp ‘’du futur’’. Pour ce camp de basket ‘’El futuro’’, une quarantaine de jeunes accompagnés de leurs encadreurs et âgés de 15 à 19, et 20 ans au maximum, ont été mis en présence. Ils viennent pour la plupart des régions de Thiès, Dakar, Diourbel…

Au menu de ce camp, des ateliers (déplacement, positionnement, possession de balle, marquage, tir direct au cerceau et matchs de gala). Une dynamique à perpétuer, d’après Omar Sow. Aussi, l’organisateur du camp de basket ‘’El futuro’’ soutient-il que le basket sénégalais mérite encore d’être appuyé par tous. ‘’Les gens veulent travailler et avoir des résultats. Cependant, c’est le matériel qui fait souvent défaut. C’est pourquoi, à la fin de ce camp, les 23 coachs sélectionnés pourront rentrer avec au moins trois ballons, des dossards, des maillots et quelque matériel. Il faut que les gens mettent plus de moyens dans le basket et les résultats vont sauter à l’œil nu. On espère faire plus, l’année prochaine. Encore une fois, l’objectif de ce camp n’est pas de détecter des talents, mais de rassembler toute la famille sénégalaise autour du basket-ball’’, poursuit-il.

Faire venir les jeunes expatriés

Au-delà des jeunes basketteurs qui viennent des régions citées plus haut, la première édition du camp ‘’El futuro’’ va accueillir également une vingtaine de basketteurs sénégalais qui viennent de l’Espagne et de la France. L’objectif de les faire venir au Sénégal est double : passer quelques jours dans leur pays et se faire découvrir par l’instance dirigeante du basket-ball sénégalais. ‘’Ils sont loin du Sénégal et sont méconnus de la Fédération sénégalaise de basket-ball.

Cette fédération ne les connaît pas parce que, très souvent, ils ne sont pas convoqués dans les sélections U18 et U19. Mon rêve, c’est de les voir jouer en équipe nationale. C’est l’occasion pour la fédération de les voir. Je puis vous assurer que le Sénégal peut compter sur ces jeunes basketteurs qui résident à l’étranger’’, confie avec insistance le recruteur Omar Sow. Celui-ci rappelle que le choix de la cité du Rail pour abriter la première édition du camp de basket ‘’El futuro’’ est le fait que ‘’Thiès est la capitale du basket sénégalais’’.

GAUSTIN DIATTA (THIÈS)

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