Publié le 14 Jun 2016 - 20:42
PREPARATIFS DE LA 26 EME EDITION JOURNEE DE L’ENFANT AFRICAIN

Niokhobaye Diouf et Cie plaident la cause des mômes 

 

La région de Ziguinchor abrite, le jeudi 16 juin, la 26 ème édition de la Journée de l’enfant africain (Jea) centrée autour du thème: ‘’Conflits et crises en Afrique: protégeons les droits de tous les enfants’’.

 

La 26 ème édition de la Journée de l’enfant africain (Jea) est prévue le jeudi 16 juin 2016 à Ziguinchor. Elle est axée sur : ‘’Conflits et crises en Afriques : protégeons les droits de tous les enfants’’. A Dakar hier, en prélude à cette rencontre, le directeur de la Direction des droits de la protection de l’enfant et des groupes vulnérables (Ddpegv) a dévoilé l’agenda de la journée. Selon Niokhobaye Diouf, les parties prenantes doivent, sous le leadership du gouvernement du Sénégal, mutualiser leurs interventions pour sensibiliser sur l’intangibilité des droits de l’enfant, les impacts ‘’fortement’’ négatifs des conflits et crises, mais aussi envoyer des messages ‘’forts’’ de préservation de la paix et de protection des droits de cette couche sociale.

Interpellé sur le choix de région devant abriter la manifestation, M. Diouf rétorque : ‘’A un certain moment, Ziguinchor faisait face à une situation difficile, c'est-à-dire le conflit casamançais. Les enfants, qui ont été victimes de ce conflit, continuent encore à vivre des situations qui nécessitent des réponses concrètes. Au-delà de cette question, nous allons développer des thèmes sur le mariage des enfants, la violence,…’’.

Pour Laetitia Bazzi, chef de la section protection de l’enfance de l’Unicef, cette journée est une occasion d’attirer l’attention sur la situation des droits de l’enfant. ‘’En Afrique, de nombreux pays sont touchés par des conflits et des crises. Ils ont un impact considérable sur le bien être et la survie des enfants  qui sont exposés à la violence, aux abus sexuels, à des risques de mutilation, de meurtre, d’enlèvement, etc.’’, constate Mme Laetitia Bazzi. Ainsi, selon la note d’orientation de la Ddpegv, le conflit en Casamance a occasionné 20 mille refugiés et 52 808 déplacés parmi lesquels des femmes et des enfants.

La journée de l’enfant africain, instituée en juillet 1990 à travers la résolution de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), est un événement qui commémore les insurrections survenues en 1976 à Soweto (Afrique du Sud). Au cours de ces manifestations, de jeunes écoliers ont été massacrés pour avoir protesté contre une scolarité inspirée par l’Apartheid.

PAPE NOUHA SOUANE

 

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