Publié le 25 Jul 2012 - 22:30
PROFIL... HORTENSE DIÉDHIOU, JUDOKATE

Une chance de médaille aux JO

Qualifiée pour la 3e fois consécutive aux Jeux olympiques (JO), la judokate Hortance Diédhiou porte les espoirs du Sénégal de rentrer de Londres avec au moins une médaille.

 

Hortense Diédhiou a eu l'honneur de recevoir, jeudi dernier, le drapeau national des mains du président de la République, Macky Sall. Ce geste, certes symbolique pour cette judokate, est loin d'être fortuit.

Désignée comme porte-drapeau de la délégation sénégalaise devant participer aux Jeux olympiques de Londres 2012, l’ancienne pensionnaire du Judo club de Casamance a la lourde tâche d'honorer son pays. ''Elle a été choisie, parmi un groupe d’athlètes de haut niveau, pour ses qualités sportives et humaines'', a expliqué le vice-président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), El Hadji Moussa Dia, dans un entretien avec l’APS.

 

Le président de la Fédération sénégalaise de judo et disciplines assimilées (FSJDA), par ailleurs chargé de la communication au CNOSS, a également indiqué que le choix a été dicté par une volonté de donner à la délégation une athlète de haut niveau qui ait aussi ''une chance de médaille''.

Petite de taille (1,65 m), cette championne d’Afrique junior (2002) et médaillée d'or aux Jeux africains de 2007 dans la catégorie des moins de 57 kg fait nourrir néanmoins beaucoup d'espoir pour ces JO. Après avoir décroché l'or aux 32es Championnats d'Afrique de judo organisés à Dakar en avril 2011, la sociétaire de l'Athletic Club de Boulogne-Billancourt (France) rêve d'offrir au Sénégal sa deuxième médaille olympique, après l'argent d'Amadou Dia Bâ au 400 m haies en 1988 à Séoul. ''On sait que ce ne sera pas facile, mais on sait aussi qu’avec elle, rien n’est impossible'', a soutenu El Hadji Moussa Dia.

 

La Diola de 28 ans, qui a appris ce sport à travers les cérémonies de lutte traditionnelle dans sa Casamance, était passée à côté du bronze en 2008 à Pékin. Une campagne qui reste l'un de ses pires souvenirs. Elle peut retrouver le sourire à Londres.

 

 

ADAMA COLY

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