Publié le 19 Jul 2016 - 13:32
PROGRAMME D’URGENCE DE LA PROPRETE

Abdoulaye Diouf Sarr apprécie l’évolution des opérations

 

Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire tire un bilan satisfaisant du Programme d’urgence de la propreté (Pup). Abdoulaye Diouf Sarr qui a visité hier les sites du croisement Cambérène, de l’exutoire Diokoul Wague à Rufisque… constate que les herbes sauvages et les tas d’ordures commencent à sortir du décor des rues de la capitale sénégalaise.

 

8 mois après son lancement, le Programme d’urgence de la propreté (Pup)  commence à porter ses fruits. C’est le constat fait par le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire qui s’est rendu hier sur certains sites pour faire l’état des lieux du Programme. Abdoulaye Diouf Sarr note que les tas d’ordures, les herbes sauvages, sur certains endroits, commencent à disparaître. Des opérations de désherbage, de désensablement, de balayage des rues et d’éradication des dépôts sauvages dans les communes de Guédiawaye, de Cambérène, de Yoff, Rufisque… ont permis d’arriver à ce stade. ‘’Si vous voyez bien, il n’y a presque plus de tas d’ordures sauvages dans les communes, c’est à l’honneur de l’UCG. Les herbes sauvages ont été vaincues parce qu’à ce niveau, les opérations de balayage se passent très bien. Je donne l’exemple de l’échangeur de la Foire, où fondamentalement il y avait beaucoup d’herbes’’, a dit le ministre.

 L’opération de désensablement se poursuit dans les normes avec la collaboration de l’AGEROUTE, poursuit-il. Le ministre de la Gouvernance locale juge opportun que ces objectifs fixés soient atteints. Le maire de la commune de Patte d’Oie, Bana Diop, confirme cet état de fait et souhaite encore un renforcement du personnel temporel. ‘’Nous nous étions donné un objectif que j’ai appelé en son temps le zéro olympique, faire en sorte qu’il y ait zéro ordure, zéro herbe sauvage, gravât et ensablement’’, a rappelé le ministre. Il note un satisfecit de ces opérations dirigées par l’Unité de coordination et de gestion des déchets (UCG).

Toutefois, à Rufisque, plus précisément à la plage de Diokoul Wague, les populations déplorent l’absence d’agents de l’UCG. Elles ont signalé que ce sont elles-mêmes qui nettoient cet espace. Des tas d’ordures sont souvent déversés sur ce lieu, mais grâce à leur contribution, ils arrivent à les évacuer. ‘’Aucun agent de l’UCG ne vient nettoyer ce site, ce sont les femmes et quelques jeunes qui s’attellent au balayage et nettoyage de la plage’’, a dénoncé Abdoulaye Mar, un jeune de la localité. A ses côtés, Madjiguène Mbengue, une jeune dame, témoigne qu’elle et ses camarades femmes  ont mis sur pied une association dénommée ‘’tàkku ligééy’’. Chaque semaine, elles cotisent 250 F CFA pour l’achat de balais et autres.

Le maire de Rufisque Ouest, Alioune Mar, quant à lui, trouve le programme intéressant parce qu’il a permis d’éradiquer les dépotoirs sauvages. ’’Depuis  l’application du programme d’urgence de propreté, les choses ont changé. Nous étions habitués à vivre avec les tas d’immondice à Rufisque’’, se réjouit-il.  

AIDA DIENE

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