Publié le 19 Nov 2014 - 15:08
PROMOTION DU PATRIMOINE CULTUREL

Le projet ‘’Francophonons’’ décline la calebasse à l’envie 

 

Khalifa Dramé, le Président du GIE Goorgoorlu, donnait hier 18 novembre un point de presse à la Fondation Sonatel (Mermoz) relatif au lancement imminent de son projet, ‘’Francophonons’’, dans le cadre du 15e sommet de la Francophonie.

 

Le Gie Goorgoorlu s’est donné, depuis plus d’une vingtaine d’années, pour vocation de promouvoir la calebasse, ustensile local aux propriétés et usages insoupçonnés. Dés lors, il n’est pas surprenant d’apprendre hier, dans le cadre d’un point de presse donné à Mermoz, que ledit groupe compte apporter sa pierre au déroulement du prochain sommet de la Francophonie sous la forme d’un projet autour de cette même calebasse.

Intitulé ‘’Francophonons’’, le projet sera tenu sur une période de 6 jours à la fois au village de la francophonie (sis au Grand Théâtre de Dakar) et au siège de la Fondation Sonatel elle-même (à Mermoz Stèle). Ambitieuse, cette initiative comporte en outre trois (3) volets que sont une exposition, une rencontre culturelle et intergénérationnelle et plusieurs plateaux d’animation culturelle.

L’idée du Gie Goorgoorlu à travers ledit projet est de créer un cadre commun pour la mise en valeur de la dimension sociale, économique et culturelle de la calebasse, outil de notre patrimoine qui s’avère être une ressource de grand intérêt autant sur le plan environnemental que celui de l’agriculture, de l’énergie etc.

‘’Nous voulons donner la calebasse et ses arts comme projet, idée, solution mais aussi recevoir des suggestions, des recommandations et partenariats pour réaliser et développer tout projet tendant à arrimer la calebasse aux échanges francophones et mondiaux en profitant de la tenue de ce sommet.’’, explique à ce propos Khalifa Dramé. Il s’agit ainsi, grâce à des talents artistiques divers et variés mis à pied d’œuvre lors d’une résidence artistique antérieure à la tenue de l’événement, de faire étalage des œuvres et objets réalisés via l’exploitation de ladite ressource… Le tout appuyé par une production scientifique et intellectuelle sur les opportunités offertes, au sens global, par cette même calebasse.

‘’Au rendez-vous du donner et du recevoir, chacun doit y aller avec son propre rythme : le nôtre est la calebasse’’, a conclu  M. Dramé.

Sophiane Bengeloun

 

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