Publié le 20 Mar 2019 - 12:56

Protocole/Aymerou Gningue

 

‘‘L’état des écosystèmes côtiers et marins appelle des réponses mieux adaptées aux risques auxquels sont confrontées les populations de ces milieux fragiles’’. Un constat du président du groupe parlementaire Bby, Aymerou Gningue qui, accolé à l’exploitation prochaine des ressources minérales, pose toute la problématique de la protection de l’environnement. Le Sénégal a ratifié, ce lundi, le protocole additionnel relatif aux normes et standards environnementaux en matière d’exploration et d’exploitation pétrolière et gazière pour réduire les risques auxquels sont confrontées les populations et les ressources marines. ‘‘A travers ce protocole, les Etats signataires cherchent à prévenir, réduire, voire éliminer la pollution et les dommages que les activités pétrolières et gazières pourraient causer aux ressources marines et à la santé des populations’’, a fait savoir le député Aymerou Gningue. Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (Bby) s’exprimait en marge d’une conférence publique sur ‘‘Les promesses et défis de l’offshore pétrolier et gazier en Afrique de l’Ouest : le cas du Sénégal’’.

...La rencontre a été co-organisée par le Partenariat régional pour la conservation des zones côtières et marines (Prcm), Onu-Environnement et la Convention d’Abidjan. "A partir de ce protocole et des expériences tirées de certains pays, on se rend compte qu’il est possible de le faire et que le Sénégal doit relever ce défi", a fait remarquer M. Gningue qui parlait au nom de ses pairs membres du Réseau des parlementaires pour l’environnement au Sénégal (Repes). C’est dans ce cadre que plusieurs Etats ont mis en commun leurs efforts et adopté le protocole additionnel à la Convention d’Abidjan relatif aux normes et standards environnementaux applicables en matière d’exploitation et d’exploration pétrolière et gazière offshore, a-t-il rappelé. Après avoir défendu un contenu local qui profitera aux Sénégal et aux Sénégalais, le député a abordé la question ‘’incidence de la pêche’’. Il a relevé que ‘‘l’exploitation de ces ressources doit permettre de connaître le fond marin sénégalais, mais aussi de se renseigner sur les réalités de cet écosystème’’.     

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