Publié le 31 Jul 2012 - 08:30
RÉSEAUX SOCIAUX - LONDRES 2012

30e Olympiades et 1ère de l’hyper connectivité

 

Les Jeux olympiques d’été ont débuté à Londres avec des nouvelles technologies qui, plus que jamais dans les starting-blocks, se sont invitées à la fête. Zoom sur ces 1ères Olympiades 2.0.

 

La course aux actus sur les réseaux sociaux est engagée! Contrairement aux derniers jeux de Pékin qui n’avaient pas pu bénéficier de l’expansion que connaissent, aujourd’hui, les réseaux sociaux (en 2008, Facebook avait 9 fois moins de membres et Twitter, 100 000 posts en moins par jour), Londres 2012 est à l’heure des nouvelles technologies. Que ce soit les institutionnels, les athlètes ou les spectateurs qui alimentent eux-mêmes leurs pages ou les médias dits ''officiels'', à l’exemple de la BBC, qui s’en servent pour informer en temps réel, les réseaux sociaux sont les nouveaux incontournables de ces 30e Olympiades de l’ère moderne.

 

Tweeter ou ne pas tweeter ? Difficile à croire mais la question a failli tomber sous le coup d’une interdiction pure et simple. En effet, des rumeurs quant à l’utilisation des réseaux sociaux pendant les jeux ont longtemps semé la confusion avant que le Comité international olympique (CIO) ne diffuse un communiqué pour clarifier les choses. ''Le CIO soutient et encourage activement les athlètes et autres accrédités à rejoindre les réseaux sociaux'', indique le document, datant d’il y a près d'un an. Et le CIO de préciser : ''(…) les participants aux Jeux ne peuvent twitter, blogger ou communiquer sur Facebook qu’à la première personne, sous forme de journal, mais sans tenir 'le rôle du journaliste' (…) Leurs posts doivent en toutes circonstances être conformes à l’esprit et les principes fondamentaux des Jeux (…) et ne pas contenir de propos ou des contenus mutimédias vulgaires ou obscènes.''

 

En gros, un athlète pourra, par exemple, raconter ce qu’il a fait de sa journée mais pas parler de ce qui est arrivé à un autre athlète qu’il aura vu ou croisé au hasard de ses déplacements. Des interdits qui peuvent valoir, en cas d’infraction, une exclusion pure et simple comme pour les cas de dopage ou de paris sur les compétitions. Et ce n’est pas la triple sauteuse grecque Paeaskevi Papachristou, exclue des jeux pour un tweet considéré par le CIO comme raciste, qui dira le contraire.

 

Parce qu’il est généralement compris, à l’heure actuelle, que les réseaux sociaux font et défont les jeux, certaines grandes chaînes sportives y ont carrément consacré une rubrique dans leurs programmes. C’est le cas du groupe Eurosport qui tient une rubrique quotidienne, appelée ''London Buzz'', sur les tweets de célébrités et leur popularité virtuelle. Question couverture institutionnelle, les sites comptes Facebook et Twitter officiels des différentes délégations présentes à ces Jeux sont consultables en ligne et en plusieurs langues avec, à la clé, une chaîne youtube officielle qui retransmet en streaming, sur olympic.org, la quasi-totalité des épreuves.

 

 

Sophiane Bengeloun

Section: