Publié le 9 Mar 2018 - 11:58

Rapport Armp

 

La part du gré à gré représente 21% des marchés publics, selon le rapport 2016 de l’Arpm publié hier. Il y a eu 75% d’appels à concurrence contre 4% par avenants. "Depuis le début de la réforme du système de passation des marchés publics en 2007, le taux moyen des ententes directes est d'environ 18%, inférieur au seuil de convergence communautaire (20%) convenu avec le Fmi, dans le cadre de l'Instrument de soutien à la politique économique", se félicite l’institution.

Pourtant, un coup d’œil dans le rétroviseur permet de voir qu’il y a une hausse progressive du gré à gré, depuis l’arrivée du régime en place. En effet, en 2012, les ententes directes étaient à 18%.  Elles sont passées à 19% en 2013, contre 20% en 2014 et 2015. En 2016, elles ont franchi la barre des 20% du seuil de convergence communautaire pour s’établir à 21%. Il n’empêche que le directeur général de l’ARMP est satisfait des résultats du rapport. ‘’La transparence est une réalité dans les marchés publics’’, a déclaré Saër Niang, lors de la présentation.

Selon lui, le Sénégal a fait de réels progrès dans le domaine de la passation des marchés publics. Il dit avoir noté un ‘’changement radical’’ en la matière. ‘’Le fait d’avoir mis l’accent sur les procédures a donné des résultats’’, dit-il. M. Niang affirme même que le Sénégal est devenu ‘’une référence’’, puisque les consommations de crédits dans l’administration centrale sont passées de 91 à 98% entre 2015 et 2016. La commande publique reste dominée par les marchés de travaux avec 68%, contre 23% pour les fournitures. Les marchés de prestations intellectuelles et services représentent respectivement 5% et 4%.

 

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