Publié le 31 Jul 2019 - 01:37
RECHERCHE ET INNOVATION

Les acteurs visent une approche participative

 

Une rencontre d’échanges, qui réunira chercheurs et décideurs, dans le cadre du Salon africain de la recherche et de l’innovation (Saris), sera organisée du 19 au 21 novembre 2019, pour impulser le développement du pays.

 

Explorer des pistes de solutions, mettre une interface entre chercheurs et acteurs du monde socioprofessionnel, rassembler le plus de participants venant d’horizon divers sont, entre autres, les objectifs fixés par la commission scientifique pour l’organisation du Salon africain de la recherche et des innovations du Sénégal (Saris). Cette rencontre regroupera les chercheurs, innovateurs, industriels, investisseurs… du 19 au 21 novembre 2019, au Centre international de conférences Abdou Diouf. Pour sa réussite, une approche participative de l’ensemble des parties prenantes est prônée.

La présidente du comité scientifique, Codou Mar, renseigne que ce salon est une véritable plateforme de rencontres, d’expositions, d’échanges et de débats entre le monde scientifique, socioprofessionnel et la société civile.

Le directeur général de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée, Cheikh Mouhamadou Mbacké Lô, ajoute que le salon sera une tribune de collecte d’expériences faites au niveau national et international et leur amplification. Il s’agira de mettre en cohérence la recherche dans les universités et centres de recherche et la diffusion des résultats au sein des entreprises pour impulser le développement industriel du pays, à travers le thème ‘’Compétitivité des entreprises en Afrique : Contribution de la recherche appliquée et de l’innovation pour une croissance durable’’.

Il s’agira aussi de parler de l’industrialisation et des relations entre les chercheurs et l’industrie, entre le transfert de technologie et l’industrie, afin d’impacter positivement sur la croissance du pays. Depuis 2010, dit-il, la rencontre entre chercheurs a permis de mettre en place, dans beaucoup de domaines, des systèmes qui font que ces différentes industries peuvent participer à la croissance du pays.

‘’Pendant toutes ces années, nous avons noté des évolutions par rapport au thème, aux objectifs’’, souligne-t-il.

Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Malick Sow, y voit, lui, un évènement majeur pour l’agenda scientifique national. Car, dit-il, pour relever le défi de l’émergence et mieux exploiter les résultats de la recherche et de la technologie, il faut investir dans la recherche et l’innovation, et avoir une relation étroite avec le secteur privé. Car, explique le président du comité de pilotage, Serigne Guèye Diop, l’innovation est devenue un facteur de compétitivité pour l’entreprise.

Il reste convaincu que l’innovation englobe l’innovation technologique, dans la distribution et l’organisation de l’entreprise. Ce qui permet de renforcer la compétitivité qui a un effet direct sur la croissance économique d’un pays.

AIDA DIENE

 

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