Publié le 1 Jun 2016 - 23:28
RELANCE DE LA SUNEOR

Pape Dieng propose la vente des surfaces non utilisées

 

Le Directeur général de la Suneor de Diourbel cherche les voies et moyens pour permettre à cette entreprise de retrouver son rythme d’antan. Pape Dieng n’exclut pas la vente des surfaces non utilisées pour la relance de la société.

 

Le nouveau Directeur de la Suneor propose la vente des surfaces qui ne sont plus utilisées pour pouvoir relancer l’entreprise. Pape Dieng a fait cette sortie hier à Diourbel, lors d’une réunion de la Direction générale consacré à l’analyse du redémarrage de l’usine. ‘’A Dakar, on ne triture plus l’arachide parce qu’il n’y a plus d’espaces et de hangars pour les graines. Les aires qui étaient utilisées pour le stockage seront vendues’’, justifie-t-il. Cette réunion qui a vu la participation des représentants des différents services  a été une occasion pour l’ancien Directeur général de la Senelec de rappeler que la Suneor est dans une situation difficile  du point de vue de la dette et du capital. ‘’Il nous faut  renflouer l’entreprise par un apport de fonds propres et une restructuration de la dette qui s’élève à 54 milliards de F CFA’’, a-t-il proposé.

 Après cette réunion, le nouveau Directeur général a effectué une visite guidée des ateliers de la société. Son constat est que ‘’les ateliers sont à l’arrêt parce qu’il n’y a pas de graines d’arachide, pas d’huile brute à raffiner ou de pièces d’échanges pour faire du vinaigre, de l’eau de javel’’. Le même constat a été fait à la Setuna, une annexe qui fabrique de l’aliment de bétail et volaille et qui ne nécessite pas de gros moyens pour redémarrer. ‘’Toutes les mesures concrètes seront  consignées dans le document-diagnostic avec les solutions et proposées au Premier ministre pour pouvoir disposer de financements  pour le redémarrage de l’usine’’, a souligné Pape Dieng. Le Directeur général de la Suneor s’est dit aussi satisfait de l’engagement du personnel dont la seule revendication est : ‘’Nous voulons travailler, nous voulons que notre usine redémarre.’’

L’usine de la Suneor qui, dans 4 ans, va fêter son centenaire, a été le poumon de la ville de Diourbel et de tout le Baol.

IBRAHIMA DACOSTA (DIOURBEL)
 

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