Publié le 24 Jul 2016 - 04:11
RELANCE DES ACTIVITES DU SECTEUR TOURISTIQUE

Les acteurs mettent la main à la pâte

 

Les acteurs du secteur touristique, les autorités administratives, en partenariat avec le ministère de la Formation professionnelle, se sont réunis hier en conclave dans  la capitale du Rail. Les difficultés du secteur étaient au cœur des échanges.  Notamment le volet formation. En effet, le gouvernement du Sénégal ambitionne de développer des compétences dans des secteurs prioritaires de l’économie. Dans le cadre du tourisme, il compte mettre en œuvre une politique nationale de formation professionnelle et technique.

Ainsi, la construction de trois centres de formation répondant aux normes internationales à Diamniadio, à Saint-Louis et à Ziguinchor est prévue. De même que la réhabilitation de l’école nationale de formation hôtelière et touristique.  Pour la réussite dudit programme, un dispositif partenarial public-privé dénommé cluster tourisme a été mis sur pied pour préparer la certification  des jeunes et leur permettre de postuler à des emplois qualifiés.

La coordonnatrice dudit programme, Diariatou Guèye, renseigne qu’une offre de formation est faite pour répondre aux demandes exprimées par les professionnels et aux besoins en compétences. « Il s’agit de doter les entreprises touristiques de service et d’une main d’œuvre compétente et mobilisée autour des enjeux et de compétitivité des filières porteuses dans l’hôtellerie, la  restauration et le tourisme ».  A l’en croire, il n’y a pas que le cluster tourisme mais aussi l’aviculture et l’horticulture. La coordonnatrice précise aussi qu’ils ont la mission de recenser et d’améliorer la qualité de la formation.

Venant à aborder la question des problèmes auxquels les étudiants de l’université  de Thiès qui suivent la filière touristique sont souvent confrontés, Mme Guèye a tenu à rassurer.  « Nous avons pris leur situation en compte  et dans un futur très proche, ils pourront être partenaires avec le cluster.  Nous comptons les accompagner dans l’obtention d’une bonne formation à 50 % de théorie et 50% de pratique afin qu’ils soient opérationnels’’. Tout ceci, dit-elle, pour sortir le secteur de la situation catastrophique dans laquelle elle se meut depuis un certain temps.

OUMY LY (THIES)

 

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