Publié le 1 Feb 2012 - 14:57
RENTRÉE SOLENNELLE DES ARTS ET DES LETTRES

Deux lauréats pour des prix de 10 millions de francs Cfa

 

C’est dans l'après-midi d'hier que s’est illuminée la grande salle du tout flambant Grand théâtre de Dakar afin d’accueillir la cérémonie de la rentrée solennelle des Arts et des Lettres. Parrainée par le président de la République, qui par ailleurs, est le Grand protecteur des arts et des lettres, cette manifestation avait pour invitée d’honneur l’écrivain Aminata Sow Fall.

 

 

Introduite par Racine Senghor, le directeur de Cabinet de la ministre d’État Awa Ndiaye (Culture, Famille et Cadre de vie), cette rentrée a été l’occasion de primer deux illustres acteurs pour l’exceptionnelle contribution qu’ils ont faite au patrimoine culturel sénégalais.

 

 

Le premier n’est autre que le romancier, essayiste, poète etc. Cheikh Aliou Ndaw qui, selon Raphaël Ndiaye le secrétaire général du jury catégorie Lettres (présidé par Annette Mbaye d’Erneville), a été choisi à l’unanimité parce qu’étant un ''homme de mesure et de dignité, loin de toute situation de compromission, qui a su parfaire sa maîtrise de tous les styles d’écriture auxquels il s’est très heureusement essayé.''

 

 

Le second primé du jour est l’artiste plasticien Ousseynou Keïta, lui aussi désigné à l’unanimité dans la catégorie Arts. Chacun d’eux a remporté un prix de 10.000.000 F Cfa, une somme inédite pour ce genre de récompense puisque c’est seulement à l’occasion de cette présente édition qu’elle a été élevée à ce montant, ayant, par le passé, été de 2.000.000 F Cfa seulement.

 

 

Prenant ensuite la parole, Amsatou Sow Sidibé a tenu à remercier le chef de l’État et la ministre de la Culture, alors dans la salle, de l’honneur qu’ils lui ont fait de l’inviter à la présente cérémonie. Elle a terminé son propos par un vibrant appel à la revalorisation des ''bakk'', ces chants traditionnels autrefois déclamés dans l’arène, exhortant les autorités à les inscrire au patrimoine poétique du pays.

 

 

Vint enfin le tour du chef de l’État, qui s’est profusément réjoui de la (re)naissance de la rentrée solennelle des arts et des Lettres : ''Je ne clamerai pas la paternité de cette idée (ndlr : celle de la rentrée solennelle) puisqu’elle est sans doute remontée à moi par le biais de mon excellent ministre de la Culture. Ce que j’ai fait, par contre, c’est l’emprunter et avec bonheur puisque tout le monde sait que je n’emprunte que ce qui est bon'', a-t-il déclaré, satisfait.

 

SOPHIANE BENGELOUN

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