Publié le 9 May 2020 - 13:49

Reprise

 

La reprise des classes, le 2 juin prochain, continue de susciter des inquiétudes. Le leader du mouvement Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir) a, dans un communiqué, mis en garde contre les répercussions de cette décision.

Aux yeux de Thierno Bocoum, ouvrir les classes, c’est également ouvrir le cocon familial au virus, le temps d’un aller-retour à l’école. ‘’Les données disponibles sur la Covid-19 ont montré que les personnes âgées sont davantage susceptibles de souffrir de complications graves et potentiellement fatales en cas d’infection par le coronavirus.

(…) Et le plus souvent, ce sont les petits enfants qui tiennent compagnie à leurs grands-parents. (…)’’, souligne l’ancien parlementaire. Bocoum pense, par conséquent, que ces personnes âgées sont exposées quand leurs compagnons, c’est-à-dire les enfants, le sont.

‘’Encore une fois, nos décisions sur la gestion de la Covid-19 doivent prendre en compte nos réalités socioculturelles et non s’inscrire dans une logique de mimétisme incompréhensible’’, estime Thierno Bocoum. Pour qui l’Etat n’aura pas les moyens de créer une exception avec des enfants plus qu’avec des adultes, dans le cadre du respect des mesures barrières. ‘’La reprise des cours ne doit être envisagée que lorsqu’on aura bien avancé sur une politique claire de respect de la distanciation sociale et sur la maitrise de l’évolution du virus’’, pense le président du mouvement Agir. 

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