Publié le 25 Aug 2016 - 19:39
RESTITUTION DES BIENS D’AIDA NDIONGUE

Les femmes libérales décident de porter le combat 

 

Les femmes du Parti démocratique sénégalais ont organisé hier un grand rassemblement pour manifester tout leur soutien à leur sœur Aïda Ndiongue. Woré Sarr et ses camarades dénoncent ainsi une injustice dans le traitement de ce dossier et promettent de mener le combat pour la restitution des biens de l’ex-sénatrice.

 

Le Mouvement national des femmes du Parti démocratique sénégalais (MNFPDS) s’érige en bouclier autour d’Aïda Ndiongue. Ces femmes qui dénoncent l’‘’arbitraire’’ dans ce dossier, comptent ainsi mener le combat pour la restitution des biens de l’ex-sénatrice libérale. L’ancienne mairesse de Médina Gounass, Woré Sarr, par ailleurs Secrétaire nationale chargée des femmes du PDS, et ses camarades libérales ont initié hier un grand rassemblement à la permanence Oumar Lamine Badji pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme un acharnement du régime contre Aïda Ndiongue.

Elles ont été appuyées dans leur combat, par la Fédération nationale des cadres libéraux (FNCL), l’Union des jeunesses travaillistes libérales (UJTL) et les mouvements ‘’Karimistes’’. Ces femmes, habillées aux couleurs et à l’effigie du parti d’Abdoulaye Wade, n’ont pas manqué de dire tout le mal qu’elles pensent du régime du Président Macky Sall. ‘’Non à l’acharnement, à la persécution et au hold-up déguisé’’, scandaient-elles sous les applaudissements des militantes venues nombreuses.

 Pour Woré Sarr et ses camarades, la décision de la Cour suprême rendue dans le cadre de cette affaire est ‘’illégale’’ et ‘’dangereuse’’ pour la démocratie sénégalaise. ‘’Nous constatons une violation flagrante du droit pénal, une instrumentalisation de la justice et l’acharnement du régime de Macky Sall sur la personne de notre sœur Aïda Ndiongue’’, rouspète la responsable libérale de Médina Gounass. Qui projette d’ailleurs de se rendre dans tous les foyers religieux du pays pour non seulement chercher des soutiens, mais vilipender la décision de la Cour suprême qui, selon elle, a outrepassé ses prérogatives.

Aïda Ndiongue a été inculpée et emprisonnée pendant 18 mois dans le cadre des marchés du Plan Jaxaay. Relaxée en première instance, puis condamnée en appel à un an assorti du sursis, sa peine a été corsée par la Cour suprême qui l’a finalement condamnée à un an ferme avec une amende de deux millions en plus de la confiscation de ses biens.

DIENE NGOM (STAGIAIRE)

 

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