Publié le 29 Apr 2014 - 23:44
RESTRUCTURATION ÉCONOMIQUE

L’État au secours des entreprises en difficulté

 

Le gouvernement a décidé de prendre des mesures urgentes pour assurer la restructuration des entreprises publiques en difficulté ou en faillite passagère. L'annonce a été faite lundi à l'occasion d'un conseil interministériel présidé par le Premier ministre.

 

Pour une réussite du PSE, le Sénégal compte venir en aide aux entreprises publiques en difficulté ou en faillite passagère. Réunis lundi à Dakar, autour du Premier ministre, le comité interministériel qui regroupe les ministres de l’Agriculture et des Finances s’est  donné pour mission d’identifier les différents remèdes et solutions pour assurer la restructuration des entreprise publiques. 

Parmi ces structures en difficulté, l'on dénombre des entreprises  comme les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), la Société Africaine Raffinage (SAR), ainsi que d’autres sociétés évoluant dans des secteurs comme les Transports et le  Tourisme ( Ex : Dakar Dem Dikk et Meridien Président), à en croire Abou Sall, coordinateur du comité interministériel de restructuration des entreprises publiques ( CIREP).

Pour ce dernier, ''cette réunion a pour but de proposer dans les prochaines semaines des mesures d’accompagnement et de suivi, afin de  redresser ces entreprises en difficulté. Ainsi, nous comptons faire un pré-diagnostic avec le ministre des Finances pour voir les différents  problèmes auxquels ils font face''. Mais, s'empresse-t-il d'ajouter, ''avant toute restructuration, il urge de voir la nature des difficultés, lesquelles  peuvent être d’ordre financier, de gouvernance ou de  management''. 

En outre,  pour Monsieur Sall, ce plan de redressement a déjà démarré de manière interne au sein des entreprises,  avec l’appui de l’État pour mieux assurer la compétitivité du service public dans une économie de marché. Aussi, ''il s’agit, à travers ces procédés, de  pérenniser la présence de ces entreprises qui constituent des éléments moteurs en termes d’emplois et de recettes fiscales.

D’où l’intérêt d’assurer leur survie pour sauver notre tissu économique. Même certaines entreprises privées comme celles évoluant dans la tomate sont concernées’’, a estimé Abou Sall au sortir du conseil interministériel.

Par Mamadou Makhfouse Ngom

 

 

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