Publié le 28 Sep 2014 - 21:36
REWMI

Les fractures se multiplient à grande vitesse

 

Les choses semblent aller de mal en pis au parti Rewmi, même si rien d’officiel ne sort des dernières rencontres convoquées par la formation politique dirigée par Idrissa Seck, ancien Premier ministre et actuel président du conseil départemental de Thiès. Essaie-t-on de faire le blackout sur une crise latente ? En tout cas, ni la rencontre de mercredi regroupant des élus de Rewmi, ni le Secrétariat national du  lendemain, jeudi, n’ont fait l’objet de communiqué, alors que Rewmi avait habitué à rendre compte de ses réunions.

A chercher un point de départ à cette ‘’crise’’ qui affecte le parti Rewmi, on penserait au tollé suscité par l’allégeance de Idy au khalife général des mourides. Dont la conséquence directe, réelle ou supposée, aura été la démission du député rewmiste de Tivaouane, Cheikh Tidiane Diouf.

Redistribution des rôles chaotique

Il y a ensuite la fronde sourde qui s’est développée à Thiès de la part d’élus locaux responsables du parti. Sans oublier le cas Omar Sarr, responsable de Rewmi à Diourbel et député à l’Assemblée nationale, qui s’est éloigné du parti pour un bout de temps si ce n’est définitivement. La redistribution des rôles au sein de l’instance dirigeante du secrétariat national, en juillet dernier, a aussi eu ses effets.

Relevé de son poste de permanent, Daouda Faye, conseiller rural de Mont Rolland, a démissionné par lettre adressée à Idy. Dans le même sillage, le responsable départemental de Rewmi à Guinguinéo, Ibrahima Cissé, a aussi jeté l’éponge, selon certains médias. Qui sera le prochain sur la liste ?

 

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