Publié le 12 Oct 2019 - 14:48

Rupture de médicaments 

 

Le président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance des malades mentaux, Ansoumana Dione, alerte sur ‘’un danger réel auquel est exposé le peuple sénégalais’’. Il informe que le Service d'Accueil des urgences (Sau) de l’hôpital psychiatrique de Thiaroye ‘’ne dispose même pas de seringues, de valium, de largactil, de nozinan, des produits indispensables pour la stabilisation des malades mentaux agités’’.

Il a fait le constat, jeudi, au cours de la célébration de Journée mondiale de la santé mentale. Aujourd’hui, à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye,   ‘’les parents des malades, après avoir payé le ticket à 5 000 F Cfa, sont obligés de parcourir les pharmacies pour trouver les médicaments, parfois, en vain, ce qui met en danger le personnel, généralement sans défense’’, déclare-t-il.

"Si le président Macky Sall n'intervient pas très vite, le pire va se produire au Sénégal, avec ce problème des malades mentaux plus grave qu'une bombe de destruction massive", prévient-il.

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