Publié le 20 Nov 2012 - 00:58

Sauvons la République ! (1ère Partie)

 

 

Le 25 mars 2012, de nombreux citoyens ont choisi, de manière très démocratique, l’alternance de l’alternance pour répondre à des mois d’incertitude, de désordre, de manifestations tous azimuts contre une nouvelle candidature du Président Abdoulaye Wade.

 

Au-delà des émeutes, au-delà de la mémoire de ceux qui y ont perdu la vie, l’ensemble des Sénégalais avait su se réconcilier et mettre en avant l’incomparable fraternité qui nous unit tous et qui a donné à notre cher pays son appellation légendaire de pays de la Téranga. Dans un élan de conscience nationale pour la préservation des acquis démocratiques et la Constitution, jeunes, femmes, vieillards, toutes catégories sociales et tous corps de métiers confondus, le peuple avait dit non à ce qu’il considérait comme une atteinte à la charte fondamentale de la République.

 

Avait-il suffit seulement de dire non ? Non ! Il a fallu aussi choisir parmi toutes les compétences qui s’étaient positionnées pour diriger et orienter l’avenir de notre pays, un seul homme.

Ce choix qui certes reposait sur des fondamentaux réels, sur un programme bien défini et sur un pacte de confiance qui s’est porté sur la personne de Monsieur Macky Sall. Et a été déterminé dès le premier tour par le vote de nombreux Sénégalais qui l’avaient porté en pôle position faisant indubitablement de lui l’unique adversaire possible au second tour contre le Président sortant.

 

Cette position clé dans un contexte d’aspiration profonde au changement lui avait valu le soutien de toute l’opposition réunie et la société civile avec une très forte majorité de la population et, il est évident que le choix exprimé n’était pas anodin ou un fait du hasard. En effet, l’homme Macky Sall présentait les meilleurs atouts dans un contexte géopolitique mondial très complexe arrimé à une crise économique internationale dont les répercussions se font inévitablement se sentir dans nos pays.

 

Cette victoire à la présidentielle venait de consacrer une trajectoire qui ne pouvait pas avoir d’autre aboutissement que de le conduire à la tête du pays. En fait, le destin lui aurait tracé un chemin d’expériences dans tous les échelons de l’Administration et de la gouvernance pour faire de lui un dirigeant à mesure de comprendre bien des problèmes et d’envisager des solutions sans tâtonnement. C’est cet homme là que, par un suffrage universel librement exprimé, les Sénégalais ont choisi et institutionnalisé en en faisant le gérant de la première Institution du pays à savoir, la Présidence de la République, pour une durée déterminée par la Constitution : le mandat présidentiel. Nous devons ainsi dans un élan de solidarité citoyenne et patriotique défendre et protéger nos Institutions, notre démocratie gage des libertés individuelles et républicaines.

 

 

Au moment où la sous région, l’Afrique elle-même et presque un peu partout dans le monde, nous assistons à la recrudescence de la violence, la guerre, l’envahissement de territoires de nos voisins par des islamistes, le bon sens, l’intérêt populaire et l’unité nationale devraient primer dans toutes nos actions et réactions. Il est évident que le Sénégal qui, de par sa position stratégique face à l’océan, ouvert sur l’Europe, les Etats-Unis et l’Asie, est en phase de devenir par la plateforme de Diamniadio, le comptoir universel d’échanges commerciaux, la porte d’entrée des investisseurs, une première base de délocalisation d’industries vers l’Afrique, présente aujourd’hui des enjeux sous régionaux immenses et reste l’objet d’une extraordinaire convoitise. Cependant, ce repositionnement du Sénégal face à ses voisins ne pourrait se faire que par une stabilité sociale, politique et démocratique incontestable.

 

 

Notre pays appartient à une mouvance géopolitique et économique mondiale animée par des paramètres dont nous n’avons pas la maîtrise et que nous devons subir au risque de nous mettre en embargo nous-mêmes car nous appartenons à une communauté internationale. Quand la population bat le macadam pour des réductions tous azimuts, quelle est la communication qui lui a été faite, sur les conditions d’importations des produits réclamés ? Au moment où l’Europe elle-même est économiquement à genoux, nos ressources peuvent-elles garantir les subventions nécessaires pour contrer l’inflation du baril de pétrole et ses incidences sur les cours du marché, le coût du transport, sur le coût de la vie ?

 

A suivre.....

 

LE PARTI RÉPUBLICAIN PROGRESSISTE SÉNÉGALAIS

 

 

 

 

 

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