Publié le 23 Sep 2014 - 16:43
SECURITE AU PALAIS DE JUSTICE DE DAKAR

Un individu arrêté avec une arme à feu

 

La sécurité a été renforcée depuis le début du procès de l’ancien ministre Karim Wade. Hormis la présence des policiers aux abords comme devant la grande porte du palais de justice, impossible de franchir le seuil sans passer par une fouille à travers les portiques installées à l’occasion. C’est ainsi qu’hier, le nommé S. ND. Ndao, gérant de station à Mbour, a été appréhendé par les hommes en tenue avec en sa possession une arme à feu.

En effet, il détenait un pistolet de marque Akdal numéro 0003270, calibre 635N avec 5 munitions. C’est sur le champ qu’il a été conduit dans le bureau du chef de sécurité, l’adjudant chef Abdou Khadre Niang. Interrogé, il a déclaré disposer d’un port d’arme depuis le 29 janvier 2013. Il a expliqué par la même occasion qu’il était venu au tribunal s’enquérir de l’avancement de la plainte qu’il avait déposée à l’encontre d’un avocat.

Par ailleurs, le sieur Ndao  a déclaré   détenir une arme du fait de l’insécurité galopante qui sévit dans le département de Mbour. D’où la nécessité, selon lui, d’assurer sa propre sécurité. Surtout que, explique t-il, un de ses voisins a une fois été agressé et ligoté par des malfaiteurs.

Sur instruction du procureur, le gérant de station a été conduit à la gendarmerie de Thiong pour être à nouveau entendu avant d’être relâché. Cependant, son arme a été saisie par les éléments enquêteurs afin qu’il régularise son permis car il ne s’est pas encore acquitté de ses redevances.

Ndao ne sera pas le seul à s’expliquer sur une détention d’arme blanche. Un autre vigile A. Sambou a lui aussi été arrêté par les agents de sécurité alors qu’il avait par devers lui un couteau.

Egalement interrogé, le jeune homme a confié détenir l’arme pour sa sécurité. Il a eu plus de chance que le sieur Ndao car il a pu continuer à vaquer à ses occupations. Même si son couteau a été saisi, il allait le reprendre une fois à la sortie du tribunal.

A noter que depuis le début du procès du fils de l’ancien chef de l’Etat, la sécurité a été hautement renforcé au sein du palais de justice où des cartons sont installés un peu partout pour saisir certains objets susceptibles de créer du désordre. 

NDEYE AWA BEYE

 

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