Publié le 19 Oct 2018 - 15:04

Serigne Mbaye Thiam réfute les conclusions de Human Rights Watch

 

Hier, dans la soirée, le ministère de l’Education nationale a sorti un communiqué pour ‘’réfuter formellement les conclusions auxquelles cette étude a abouti, tendant à faire croire que l’exploitation sexuelle, le harcèlement et les abus constituent une pratique généralisée et, plus grave, rarement sanctionnée’’.

Selon les services de Serigne Mbaye Thiam, l’étude ne repose pas ‘’sur des bases scientifiques rigoureuses’’. Ils s’en expliquent : ‘’L’intitulé de l’étude indique qu’elle porte sur les «écoles secondaires au Sénégal», alors que les entretiens n’ont été menés que dans 14 collèges et 8 lycées implantés dans 3 régions sur les 14 que compte le Sénégal, en plus d’entretiens à Dakar et dans ses environs. De plus, il convient de noter que l’étude est basée sur des entretiens avec un échantillon de 164 filles (cf. rapport) sur les 544 775  inscrites au moyen et au secondaire, soit un pourcentage de 0,029 %’’.

Ainsi, le ministère de dire que ‘’l’étude de Human Rights Watch a pour finalité d’amener le Sénégal à introduire l’éducation à la sexualité dans ses curricula’’. De ce fait, la note rappelle ‘’qu’il appartient au Sénégal de définir, souverainement, le contenu des enseignements dispensés à ses apprenants, conformément à ses orientations en matière d’éducation et de formation’’. Tout en rappelant que, dans le cadre de la promotion de l’éducation des filles, le gouvernement a créé des bureaux genre dans toutes les 16 inspections d’académie du Sénégal ; que l’une des principales missions de ces bureaux est de mener des actions de sensibilisation sur les différentes formes de violence envers les filles.

 

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