Publié le 17 Mar 2014 - 19:18
SITUATION DIFFICILE DU TOURISME EN CASAMANCE

La libéralisation du secteur du transport aérien, la panacée, selon les acteurs

 

Le président de la République est fortement attendu par les acteurs du tourisme en Casamance. ''Nous avons rencontré le ministre en charge du secteur en octobre dernier. Rien n’a changé. Nous avons remis au gouverneur de région un  mémorandum à transmettre au président de la République, après avoir tiré la sonnette d’alarme. Rien n’a changé'', ont déploré, samedi dernier, Christian Jacquot, Pascal Ehemba, Jean Siguindo Diatta, tous  membres du Syndicat d’initiative du tourisme en Casamance, au cours d’une rencontre avec la presse à Ziguinchor.

Une rencontre pour évoquer la situation très difficile dans laquelle se trouve le tourisme en Casamance, à la veille de l’arrivée du président de la République dans la capitale méridionale du pays. Le seul saint à qui ils comptent se vouer  pour déplorer, entre autres, le monopole de la COSAMA sur le transport fluvial, celui de Sénégal Airlines dans les airs, qui n’arrivent pas à assurer correctement la ligne Dakar-Ziguinchor-Cap-Skirring .

A en croire les acteurs du tourisme de la région Sud du pays, il revient de droit à l’État d’assurer la continuité du territoire sénégalais ; à défaut, de d’impliquer les partenaires privés qui frappent chaque jour à la porte . ''Il faut établir la concurrence. Elle stimule'', a plaidé Christian Jacquot, selon qui, si rien n’est fait, la saison touristique prochaine sera ''dramatique'' en Casamance.

HUBERT SAGNA (CORRESPONDANT,ZIGUINCHOR)

 

 

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