Publié le 22 Jan 2019 - 23:48
SORTIE DE L’OPPOSITION CONTRE LE REGIME

Les cadres républicains dénoncent un discours insurrectionnel 

 

Peu de temps après la sortie du Collectif des 25 candidats, les cadres républicains ont contrattaqué pour inviter les populations sénégalaises à n’accorder aucun crédit au discours va-t-en-guerre de l’opposition visant selon eux, à saborder le processus électoral.

 

Derrière les appels à la mobilisation émis par le Collectif des 25 candidats à l’élection présidentielle du 24 février, les cadres républicains décèlent une tentative de sabotage du processus électoral ‘’visant à installer le pays dans le chaos’’. Le coordonnateur de ladite structure de l’Alliance pour la République (Apr), Abdoulaye Diouf Sarr et ses camarades républicains, dans une déclaration rendue publique hier et dont copie est parvenue à EnQuête, dénoncent ‘’une rhétorique guerrière aux allures d’un appel à l’insurrection populaire du C25’’. Selon les cadres de l’APR c’est parce que le C25 est conscient de son ‘’impopularité’’ et de son ‘’incapacité’’ à mobiliser les Sénégalais, qu’il tente de plonger le pays dans des troubles politiques ‘’en vue d’inscrire, contre la volonté du peuple, le Sénégal dans la liste des pays politiquement instables, dans un contexte où les projets structurants et les progrès économiques réalisés par le gouvernement sont unanimement salués en Afrique et dans le monde entier’’.

Face à cette situation, ils demandent solennellement aux citoyens Sénégalais de n’accorder aucun crédit aux velléités subversives de ces ‘’pyromanes’’ et ‘’fossoyeurs’’ de la paix et de l’unité nationale. Car, estiment-ils, cette stratégie de la peur ne doit nullement prospérer dans un pays qui a toujours réussi ses transitions démocratiques dans la quiétude et en toute maturité. Ainsi, la Convergence des cadres républicains engage le gouvernement du Sénégal à prendre toutes les dispositions idoines pour que force reste à la loi.

En outre, elle rappelle que toutes les dispositions ont été prises par l’Etat du Sénégal pour garantir la tenue d’une élection présidentielle libre, démocratique et pacifique, à l’issue de laquelle, le peuple se choisira librement celui qu’il jugera plus apte à présider les destinées du pays. ‘’Toute démarche contraire à celle-là doit rencontrer la fermeté de l’Etat et ses démembrements’’, fulminent Abdoulaye Diouf Sarr et ses camarades. Ces derniers, tout en relevant que l’histoire du Sénégal ne s’arrêtera pas le 24 février 2019, soulignent qu’il est dès lors important ‘’de tenir compte des exigences de notre destin commun en censurant du discours politique, l’invective et les propos haineux, dans un contexte sensible de notre évolution’’.            

ASSANE MBAYE

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