Publié le 28 Dec 2018 - 10:32

Sudes-Esr

 

Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et recherche (Sudes-Esr) dénonce le traitement réservé à ses camarades docteurs Maïmouna Fadiga et Sokhna Diouf, ‘‘anciennement professeurs techniques à l’Ensetp’’. D’après le communiqué parvenu à ‘’EnQuête’’ et signé du secrétaire général national Oumar Dia, ‘‘l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) n’a pas voulu les rétablir dans leurs fonctions de maitres de conférence assimilés’’. Ceci, explique-t-il, malgré les dispositions très claires de la loi n°2016-07 du 19 février 2016 modifiant la loi 81-51 portant statut des enseignants des universités modifiée, et le fait que leur établissement a émis un avis favorable, comme la Commission d’avancement de l’université.

...Un autre problème administratif vient également s’y greffer. D’après le secrétaire général du Sudes-Esr, ‘‘deux jeunes majors, recrutés par l’Institut des Droits de l’homme et de la paix (Idph), suivant une procédure régulière reconnue par la Cour suprême du Sénégal, butent sur un refus catégorique de l’Ucad, du moins le recteur qui la représente, de les nommer enseignants-chercheurs’’. Les syndicalistes s’en offusquent d’autant que l’autorité administrative semble faire fi de l’arrêt n°62 du 28 décembre 2017 de la Cour suprême ayant annulé ‘‘la décision de rejet de nomination par le recteur de l’Ucad de Baba Fall et Aynina Diop en qualité d’assistants stagiaires à l’Idph’’.

Oumar Dia et ses camarades promettent que leur structure n’en restera pas là. Dans ces conditions, le Sudes-Esr s’arroge le devoir d’informer la communauté et d’accompagner les personnes discriminées jusqu’au bout, surtout que les autorités constituées n’entendent pas y remédier pour rétablir la primauté du droit et faire respecter la justice rendue au nom du peuple sénégalais.

 

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