Publié le 12 Sep 2012 - 16:18
SUPPRESSION DU SÉNAT

Les travailleurs réclament une place à l'Assemblée

La section syndicale des travailleurs du Sénat a manifesté sa volonté de voir les fonctionnaires de la dite institution, redéployer vers d'autres instances de la république. En assemblée générale hier, au Sénat, ils ont incité le gouvernement à se pencher sur le cas des 51 travailleurs bénéficiant d'un contrat à durée indéterminée  en approuvant par ailleurs la décision du Président de la République de supprimer l'institution.

De façon solennel, la centrale a affirmé sa position au cour de cette assemblée organisée par le syndicat des travailleurs du parlement et des institutions de la république affilié à la Cnts. À cet effet, Cheikh Diop, sécrétaire générale du Cnts a déclaré '' qu'une fois la loi votée et promulguée, les travailleurs du Sénat devraient être déployés dans des secteurs de leur compétence, de préférence à l'Assemblée Nationale''. ''Nous ne faisons pas une fixation sur l'assemblée'' a toutefois précisé Cheikh Diop, la présidence ou encore le Conseil Économique et Social étant énuméré comme d’éventuels points de chutes par ce dernier.

Ainsi, M. Diop estime, par cette demande vouloir assurer la pérennité de leur emploi mais aussi assurer les perspectives de carrière. Sans équivoque, il a tout de même réaffirmé leur totale adhésion à la décision du président sur la dissolution du Sénat. Selon lui, il ne sera pas question de prévoir des plans d'actions allant dans ce sens au point de créer des tensions, mais plutôt de considérer cette situation comme une question d'intérêt national.

Sur un autre plan, Cheikh Diop a tenu a recadrer les impressions sur le statut des travailleurs. ''Nous ne sommes pas des travailleurs politiques'' revendiquera le sécrétaire générale. En effet, M. Diop regrette qu' au niveau des collectivités locales, au Sénat, au conseil économique et social mais aussi à l'assemblée, à chaque fois qu'un président y assume la présidence, il s'installe toujours avec son équipe. Un fait qui a conduit à la création de cette centrale syndicale.

Pour sa part, le porte parole de la centrale Oumar Ndiaye a soutenu qu'au vu du caractère social, la mesure de suppression du Sénat reste une décision ne peut qu'être salutaire.

ANTOINE DE PADOU
 

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