Publié le 25 Sep 2016 - 19:55
TAMBACOUNDA – VIOL COLLECTIF

Deux conducteurs de Jakarta abusent de leur cliente

 

E. S. Camara et C. Aïdara ont été déférés vendredi au parquet de Tambacounda. Les deux conducteurs de jakarta sont accusés d’avoir abusé de leur cliente M. Diallo.

 

Voulant se rendre à Sari Guillel, une contrée située dans la commune de Tambacounda, en début de semaine, la dame M. Diallo a naturellement loué les services d’E. S. Camara, conducteur de moto Jakarta. Arrivés à destination, M. Camara a dit à sa cliente qu’il était disposé à l’attendre pour la ramener, si elle ne devait pas durer. La dame a accepté. Après avoir fini ses courses, elle a rejoint le conducteur et ils se sont mis en route. Sur le chemin du retour, E. Camara lui a proposé de faire un crochet par la demeure d’un ami qui lui doit de la monnaie.

Là aussi, sans arrière-pensée, elle a accepté. Mais, une fois la porte de la concession franchie, sa vie a basculé dans l’horreur. En effet, à sa grande surprise, le conducteur du Jakarta a commencé à lui toucher les parties intimes. ‘’Lorsqu’on est entré dans la maison, il a dit à son copain : ‘’On a une bonne proie. Nous allons nous régaler aujourd’hui.’’ C’est Camara qui m’a violée le premier. Je me suis débattue mais je ne faisais pas le poids devant eux. Ils m’ont maîtrisée. Après avoir déchiré mes habits et laissé des traces de blessures sur mon corps, ils se sont relayés sur moi.’’ ‘’Après leur besogne, ils m’ont laissée partir’’, a ajouté la dame, lors de son audition, à la suite de la plainte qu’elle a déposée au commissariat de Tambacounda.

Ensuite, les hommes du Commissaire Yaya Tamba ont fini par mettre la main sur les deux présumés violeurs. Cuisinés à leur tour, ils ont nié les faits. Ils ont parlé de relations consenties, sans parvenir à apporter la moindre preuve. Ils n’ont pas pu expliquer les traces de blessures sur le corps de la dame et ses habits déchirés. Ainsi, E. S. Camara, 23 ans, et C. Aïdara, 28 ans, ont été déférés au parquet hier. Ils sont poursuivis pour viol collectif.

CHEIKH THIAM

 

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