La presse n’oubliera pas de si tôt la visite éclaire du président français au Sénégal. Le dispositif mis en place, hier, par les services protocolaires de l’Assemblée nationale était pour le moins discriminatoire.

Car le box qui était réservé d’habitude aux journalistes a été cette fois exclusivement dédié à la presse étrangère avec quelques télévisions et radios trillé au volet.

Les pisses-copies nationaux et leurs photographes ont tout bonnement été parqués à la tribune réservée au public. Dans des conditions inconfortables de travail.

Interpellée sur la question Khoudia Diop Koumé, du service de communication de l’Assemblée nationale a répondu ainsi : ''Ce sont les consignes que j’ai reçues''.

Comme si cela ne suffisait pas, les journalistes nationaux n’ont pas été autorisés, à la fin de la cérémonie, à se rendre dans le hall de l’hémicycle pour recueillir des réactions.

Les auxiliaires de la gendarmerie préposés à la sécurité n’ont voulu rien comprendre en dépit des badges exhibés. Après une dizaine de minutes de conciliabules, les journalistes concerés ont pu sortir.

AVERTISSEMENT!

Il est strictement interdit aux sites d'information établis ou non au Sénégal de copier-coller les articles d' EnQuête+ sans autorisation express. Les contrevenants à cette interdiction feront l'objet de poursuites judiciaires immédiates.