Publié le 14 Jul 2018 - 10:37
TROMPERIE SUR LA NATURE ET L'ORIGINE D'UN PRODUIT ALIMENTAIRE

Aziz Ndiaye placé sous contrôle judiciaire

 

L'ex-promoteur de lutte est libre. Après 72 heures de garde à vue, il a été relaxé par le doyen des juges, selon ses avocats. Ces derniers informent, toutefois, qu'il est placé sous contrôle judiciaire. L'enquête suit son cours. Aziz Ndiaye est accusé de "présomption d'association de malfaiteurs et tromperie sur la nature et l'origine d'un produit alimentaire", en l'occurrence l'huile J'adore. Il lui est reproché un problème d’étiquetage sur le produit de l’huile J’adore.

L’avocat expliquait : ‘’Il a utilisé des bouteilles d’huile Elita pour y poser des étiquettes de l’huile J’adore. Ce qui est clair. C’est la raison pour laquelle il a été interpellé pour fraude. On le soupçonne d’avoir trafiqué les emballages. En effet, il a été fait état que le premier produit se vend moins cher sur le marché que le second. Cependant, il le vend au même prix que J’adore, avait laissé entendre une source il y a quelques jours. Cet interlocuteur ajoutait que les produits objet des délits saisis dans les entrepôts de l’usine sise à Sicap Foire devaient être soumis à des analyses à l’Institut de technologie alimentaire (Ita). Ainsi, faisait-il remarquer, la détention du président-directeur général (Pdg) d’Aziz Business Company (Abc) dans les locaux de la gendarmerie est tout à fait normale. Ceci, le temps de mener à bien les investigations nécessaires pour la manifestation de la vérité.

Dans la même foulée, joint par téléphone, Me Bamba Cissé, avocat de l’opérateur économique, avait minimisé l’affaire. ‘’On avait fait la demande de changement de l’étiquetage pour des raisons commerciales. C’est tout. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire. Nous croyons que c’est une procédure qui, éventuellement, ne va pas aboutir au pénal, parce que c’est une affaire qui relève du droit commercial. Mais pour le reste, on ne peut pas se prononcer sur le fond. Mais Aziz Ndiaye est présumé innocent’’, faisait savoir le conseil de la défense.

 

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