Publié le 10 Jul 2017 - 20:44
TRUMP ET MOSCOU

La cellule contre la cybercriminalité diversement appréciée

 

Donald Trump est de retour aux Etats-Unis après le G20. Son tête-à-tête de plus de deux heures avec Vladimir Poutine est abondamment commenté à Washington. Dans ses tweets matinaux, le président met l’accent sur les sanctions contre Moscou qui resteront effectives tant que les dossiers ukrainien et syrien ne seront pas réglés. Mais il évoque aussi la cellule de lutte contre le cyber espionnage qu’il souhaite mettre en place entre Moscou et Washington. Et cette annonce est diversement appréciée.

 

Le secrétaire au Trésor, qui accompagnait Donald Trump au G20, a longuement parlé aux journalistes dans l’avion du retour vers Washington. Steve Mnuchin, c’est normal, vante, « l’excellente performance » du président des Etats-Unis sur le climat, l’économie, et la Russie. Le ministre défend notamment la cellule de lutte contre la cybercriminalité qui sera, a annoncé la Maison Blanche, mise en place avec Moscou.

Une annonce qui laisse extrêmement perplexe le sénateur républicain Lindsey Graham : « Il a l’air de vouloir pardonner et oublier. Cela me rend plus décidé que jamais à envoyer sur le bureau du président Trump des sanctions pour punir Poutine. Il y a une seule personne à Washington qui doute de ce qu’a fait la Russie dans notre élection c’est le président Trump ! »

Lindsey Graham n’est pas le seul, dans le camp républicain, à douter des résultats affichés, après l’entretien Trump/Poutine. Le président aura du mal à convaincre, en interne, que le dossier du piratage russe lors de la présidentielle est réglé. Les enquêtes en cours au Congrès sur les éventuelles collusions entre l’équipe Trump et Moscou se poursuivre. Le New York Times révélait dimanche matin que l’un des fils du président, son gendre, et son ex-directeur de campagne, ont participé à une réunion avec une avocate russe proche du Kremlin en juillet dernier.

Rfi.fr

 

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