Publié le 14 Jan 2017 - 10:38

Ua/Gambie

 

Pour l’Union africaine, il n’y aura pas de prolongation du mandat constitutionnel de Yahya Jammeh, qui arrive à terme le mercredi 18 janvier. Dès le lendemain, si ce dernier s’accroche au pouvoir, l’organisation panafricaine ne le reconnaîtra plus comme le président légitime de la Gambie. La décision a été prise hier vendredi, à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité et de paix de l’UA consacrée à la situation postélectorale en Gambie.

Le Conseil de sécurité et de paix a également déclaré solennellement le caractère inviolable des résultats de la présidentielle du 1er décembre en Gambie, réaffirmant fermement ‘’la politique de tolérance zéro en ce qui concerne les coups d’État et les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique’’.

...Dans son communiqué, cet organe de l’UA a tenu à prévenir le président gambien sortant ‘’de la responsabilité grave qui serait sienne, dans le cas où son action conduirait à une crise avec pour conséquences un désordre politique et un désastre sur le plan humanitaire et des droits de l’Homme, y compris la perte de vies humaines innocentes et la destruction de biens’’. Yahya Jammeh est également appelé à ‘’s’abstenir de toute entreprise de nature à compromettre le processus devant conduire à la prestation de serment du président élu, le 19 janvier’’. Une délégation de la Cedeao était hier vendredi à Banjul, pour tenter, une nouvelle fois, de convaincre Yahya Jammeh de quitter le pouvoir. Plusieurs destinations sont même évoquées pour un éventuel asile du président sortant. Mais Adama Barrow, vainqueur de la présidentielle gambienne, a estimé lui, qu’il était préférable que son rival reste dans le pays.

 

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