Publié le 1 Oct 2018 - 20:23

UFR-S2ATA

 

L’Unité  de formation et de recherche des sciences agronomiques, de l’aquaculture et des technologies alimentaires (Ufr-S2ata) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, n’entend pas avaler la décision des autorités académiques et ministérielles sans réagir. Le nouveau collectif des délégués a adressé au ministre de l’Enseignement supérieur une correspondance datée du 12 septembre, pour attirer l’attention de Mary Teuw Niane sur la situation de leur Ufr.

La lettre fait suite à la décision du directeur de l’Ufr de priver cette structure d’une année académique 2018-2019. Une mesure que les étudiants qualifient d’illégale, ‘’face à cette décision du conseil d’Ufr qui n’a aucun fondement administratif, car le directeur de l’Ufr n’a prononcé ni année invalide ni année blanche. Il s’est contenté de dire : l’Ufr S2ata ne fera pas d’année académique 2018/2019, alors que cette décision décriée par certains professeurs a été prise en l’absence du collectif des délégués sortants’’, regrette-t-il.

...Dans la correspondance, les étudiants soutiennent que leur Ufr est en avance par rapport aux autres années. Par exemple, affirment-ils, les examens en première année de licence se terminent le 25 octobre, contre mi-décembre au plus tard pour les licences 2 et 3. De ce fait, les étudiants pensent qu’il est bel et bien possible d’avoir une année académique 2018-2019 dans leur Ufr. Ainsi, ils attirent l’attention de Mary Teuw Niane sur les conséquences d’une telle mesure. ‘’Conformément à votre proposition, ceux qui auront la chance de valider à la première session resteront 10 à 11 mois sans étudier, alors que leurs places est dans les amphithéâtres et non dans la rue’’.

Le collectif dit avoir opté pour le dialogue et la concertation dans un premier temps, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’ils se laisseront faire. Les représentants d’étudiants mèneront une lutte infernale contre cette décision et affirment ouvertement qu’aucune activité pédagogique (examens, devoirs, cours, etc.) n’aura lieu dans cette Ufr, si des négociations sincères allant dans le but de lever cette décision incompréhensible, qui hypothèque même l’avenir de l’Ufr, ne sont pas enclenchées par les autorités universitaires et l’administration’’, préviennent-ils.

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