Publié le 30 Jan 2012 - 19:16
VALIDATION DES CANDIDATURES

Paris et l'UE demandent impartialité et transparence

Le Quai d'Orsay est plus que jamais attentif aux développements de la situation au Sénégal. Dans un communiqué parvenu à EnQuête hier, le ministère français des Affaires étrangères dit attendre que ''le Conseil constitutionnel statue de manière claire et impartiale sur les réclamations qui sont présentées par certains candidats'' après la publication de la liste des candidats dont les dossiers ont été déclarés recevables.

 

 

Dans la même lancée, le chef de la Mission d'observation électorale (MOE) de l'Union européenne, Thijs Berman, a également indiqué que les juges du Conseil constitutionnel ont le devoir d'offrir de ''vrais recours'' aux candidats recalés, mais aussi et surtout de motiver leurs décisions.

 

 

Cette note de la diplomatie française intervient après les violentes échauffourées survenues depuis la nuit du 27 janvier, suite en particulier, à l'annonce de la recevabilité de la candidature du président sortant Abdoulaye Wade. A cet effet, la France ''déplore la mort d'un jeune policier'' et en appelle ''au sens des responsabilités'' des forces politiques et sociales du Sénégal tout en réitérant ''son attachement au droit de manifester pacifiquement, à la liberté d'expression...et à éviter toute forme de violence.''

 

 

En promettant d'être ''particulièrement attentive aux observations que pourrait faire la mission d'observation électorale de l'Union européenne sur le processus de validation des candidats'' au scrutin du 26 février 2012, la France tient au ''respect de la légalité constitutionnelle'' et à l'organisation d'une ''élection présidentielle transparente et honnête'' à date échue.

M.DIENG

 

 

 

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