Publié le 1 Mar 2017 - 23:57
VALIDATION DU PROGRAMME NATIONAL DE SECURITE…

Faire des accidents de travail un mauvais souvenir

 

Un atelier de validation du programme national de Sécurité et de la Santé a été tenu hier. Les intervenants ont exprimé leur souci dans la mise en œuvre de ce programme annoncé comme la panacée aux cas d’accident de travail.

 

‘’Aujourd’hui, on compte encore des morts sur les lieux de travail’’, a déploré hier Cheikh Ousmane Diop, le coordonnateur de l’intersyndicale en santé et sécurité au travail. Qui est d’avis qu’il faut ‘’faire stop à cela’’. Il préconise que ‘’l’on définisse les responsabilités des uns et des autres’’. D’autant que, si l’on en croit le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions, Mansour Sy, ‘’en Afrique, selon le BIT, les risques liés au travail sont 2,5 fois plus élevés que la moyenne mondiale’’. ‘’Préserver la santé humaine devient dès lors un objectif essentiel de la (SST)’’, souligne le ministre.

A propos du programme national de Sécurité et de la Santé au travail, Mansour Sy a annoncé ‘’que le processus est très en avance pour sa validation. Qu’il est entre les mains du gouvernement et, très prochainement, ça sera fait’’. Ensuite, poursuit-il : ‘’Nous allons voir, pour ce dit programme, la chronologie des actions et les prioriser de manière tripartite.’’ Il annonce que le programme national se fixe comme priorités le renforcement du cadre juridico-institutionnel et des moyens d’intervention des corps de contrôle en (SST). L’harmonisation des outils de collecte de données et l’accessibilité des statistiques en SST. La diffusion de la politique nationale, du profil national, du programme national et de la législation nationale en (SST).

L’atelier de validation a enregistré la participation des employeurs, des travailleurs de la société civile, des techniciens du ministère du Travail et des autres départements ministériels concernés. En effet, le programme, décliné pour cinq ans (2017-2021), touche les secteurs publics, privés, parapublics, informels et le monde agricole. Les grandes lignes vont être étudiées et partagées pour une validation dans l’intérêt des travailleurs. Le processus a débuté avec la tenue, en décembre 2013, des premiers Etats généraux sur la Sécurité et Santé au Travail (SST) qui ont permis d’en faire un diagnostic sans complaisance, au niveau national.

AIDA DIENE

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