Publié le 10 Oct 2018 - 11:18
VIOL SUIVI DE MEURTRE DE MARIAMA SAGNA

Les révélations fracassantes du procureur du tribunal de Pikine-Guédiawaye

 

Soixante-seize heures après le viol suivi de meurtre de Mariama Sagna, responsable du parti Pastef à Keur Massar, le procureur près le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye a fait une sortie pour éclairer l’opinion sur ce crime qui défraye jusque-là la chronique. Amadou Seydi est largement revenu sur les circonstances de la mort de Mariama Sagna. Selon lui, le samedi 7 octobre 2018, après une participation à un meeting à Keur Massar qu’elle avait organisé, elle s’était attaché les services de deux charretiers nommés Ousseynou Diop et Saliou Boye pour lui transporter des fauteuils de son domicile au lieu du rassemblement.

A la fin de la manifestation, aux alentours de 20 h, les deux charretiers ont chargé de nouveau les meubles pour les retourner chez la victime. A leur arrivée, poursuit le procureur dans sa narration, ils ont trouvé la dame Mariama Sagna à moitié nu dans sa chambre en train de se dévêtir.  Ce qui n’a pas manqué de leur donner des idées. Les mis en cause l’ont donc attaquée et l’ont violée tout en l’étranglant pour l’empêcher de crier. Ce qui a causé son décès. ‘’C’est un acte odieux, crapuleux qui nous a tous choqués et qui ne saurait rester impuni’’ a-t-il déclaré.

Selon le procureur, avant de quitter les lieux du crime, les deux suspects ont subtilisé le poste téléviseur et le téléphone portable de la victime. Les investigations menées par la gendarmerie de Keur Massar, de concert avec leurs collègues de la brigade de recherches de Faidherbe, ont permis l’interpellation, en premier lieu, d’Ousseynou Diop qui a reconnu avoir participé à la commission des faits. Toutefois, il a expliqué s’être contenté de maitriser la dame par les jambes pour permettre à Saliou Boye, son acolyte, de commettre le viol. Il a révélé que c’est ce dernier qui a étranglé la victime.

Sur un autre registre, Ousseynou Diop a soutenu que le téléviseur a été remis à un nommé Khadim Guèye qui habite à Keur Massar. Arrêté et entendu, ce dernier a soutenu avoir remis l’appareil à Saliou Boye qui l’a ensuite confié à sa mère Fatou Bintou Thiam, établie à Niakoul Rab. Une descente effectuée au domicile de cette dernière par les pandores a confirmé cette thèse. ‘’En effet, la télévision y a été retrouvée soigneusement enveloppée dans un tissu et rangée dans un endroit de la chambre de la maitresse des lieux’’, a expliqué le procureur.

Concernant Saliou Boye, le deuxième suspect de cette affaire, il est toujours en fuite. ‘’Aux dernières nouvelles, il se trouverait à Kaolack. Toutes les brigades de gendarmerie de la localité sont alertées et son arrestation n’est qu’une question d’heures’’, a promis M. Seydi.

A ce stade de l’enquête, précise-t-il, 3 personnes ont été placées en garde à vue. Il s’agit d’Ousseynou Diop, Khadim Guèye et Fatou Bintou Thiam. Par conséquent, il a tenu à préciser que cette affaire ne revêt aucune connotation politique. ‘’Il ressort du certificat de genre de mort établi le 9 octobre 2018, que Mariama Sagna est décédée à la suite d’une asphyxie mécanique par strangulation et que la présence de signes d’agression sexuelle a été notée. On ne saurait donner les autres éléments, car nous sommes toujours en phase d’enquête’’, a conclu le procureur auprès du tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye.

Amadou Seydi est largement revenu sur les circonstances de la mort de Mariama Sagna. Selon lui, le samedi 7 octobre 2018, après une participation à un meeting à Keur Massar qu’elle avait organisé, elle s’était attaché les services de deux charretiers nommés Ousseynou Diop et Saliou Boye pour lui transporter des fauteuils de son domicile au lieu du rassemblement.

A la fin de la manifestation, aux alentours de 20 h, les deux charretiers ont chargé de nouveau les meubles pour les retourner chez la victime. A leur arrivée, poursuit le procureur dans sa narration, ils ont trouvé la dame Mariama Sagna à moitié nu dans sa chambre en train de se dévêtir.  Ce qui n’a pas manqué de leur donner des idées. Les mis en cause l’ont donc attaquée et l’ont violée tout en l’étranglant pour l’empêcher de crier. Ce qui a causé son décès. ‘’C’est un acte odieux, crapuleux qui nous a tous choqués et qui ne saurait rester impuni’’ a-t-il déclaré.

Selon le procureur, avant de quitter les lieux du crime, les deux suspects ont subtilisé le poste téléviseur et le téléphone portable de la victime. Les investigations menées par la gendarmerie de Keur Massar, de concert avec leurs collègues de la brigade de recherches de Faidherbe, ont permis l’interpellation, en premier lieu, d’Ousseynou Diop qui a reconnu avoir participé à la commission des faits. Toutefois, il a expliqué s’être contenté de maitriser la dame par les jambes pour permettre à Saliou Boye, son acolyte, de commettre le viol. Il a révélé que c’est ce dernier qui a étranglé la victime.

Sur un autre registre, Ousseynou Diop a soutenu que le téléviseur a été remis à un nommé Khadim Guèye qui habite à Keur Massar. Arrêté et entendu, ce dernier a soutenu avoir remis l’appareil à Saliou Boye qui l’a ensuite confié à sa mère Fatou Bintou Thiam, établie à Niakoul Rab. Une descente effectuée au domicile de cette dernière par les pandores a confirmé cette thèse. ‘’En effet, la télévision y a été retrouvée soigneusement enveloppée dans un tissu et rangée dans un endroit de la chambre de la maitresse des lieux’’, a expliqué le procureur.

Concernant Saliou Boye, le deuxième suspect de cette affaire, il est toujours en fuite. ‘’Aux dernières nouvelles, il se trouverait à Kaolack. Toutes les brigades de gendarmerie de la localité sont alertées et son arrestation n’est qu’une question d’heures’’, a promis M. Seydi.

A ce stade de l’enquête, précise-t-il, 3 personnes ont été placées en garde à vue. Il s’agit d’Ousseynou Diop, Khadim Guèye et Fatou Bintou Thiam. Par conséquent, il a tenu à préciser que cette affaire ne revêt aucune connotation politique. ‘’Il ressort du certificat de genre de mort établi le 9 octobre 2018, que Mariama Sagna est décédée à la suite d’une asphyxie mécanique par strangulation et que la présence de signes d’agression sexuelle a été notée. On ne saurait donner les autres éléments, car nous sommes toujours en phase d’enquête’’, a conclu le procureur auprès du tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye.

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