Publié le 1 Dec 2015 - 00:51
VISITE DES LIBERAUX A TOUBA

Madické Niang évite l’actualité politique

 

Le ballet des personnalités dans la ville sainte de Touba continue de plus belle, à quelques heures de la célébration du grand Magal de Touba commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba en terre gabonaise. Les libéraux ont été reçus hier par les autorités de Touba.

 

Hier, les camarades d’Abdoulaye Wade étaient les invités de Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife Général des Mourides. Ils ont été reçus dans la résidence Khadimou Rassoul. Annoncés à 14h, les libéraux n’ont fait leur apparition que vers les coups de 17h 30 minutes. Oumar Sarr, Mamadou Diop Decroix, Me Madické Niang, Mamadou Lamine Massaly, Amina Sakho du mouvement Karim Président et les responsables locaux constituaient, entre autres, la délégation.

L’entretien n’a toutefois duré qu’une dizaine de minutes. Ensuite, les libéraux ont rallié le domicile du Khalife Général des Mourides. A leur sortie, c’est Madické Niang qui a pris la parole. « Nous avons transmis au Khalife des mourides des propos de Abdoulaye Wade. Le Khalife a renouvelé des prières à l’endroit de notre secrétaire général, à l’endroit de sa famille biologique dont son fils Karim Wade qui, au fond de sa cellule, n’a aucune inquiétude, car étant un fervent disciple de Cheikh Ahmadou Bamba. »

Interpellé sur l’actualité politique marquée par les retrouvailles annoncées des partis de l’opposition et la crise au sein du Front patriotique pour la défense de la république (FPDR), l’ancien Garde des Sceaux a été peu prolixe. Le libéral s’est défendu de parler politique dans la ville sainte. « Quand nous sommes à Touba, nous oublions notre casquette politique. Nous sommes des talibés qui ne sont mus que par ce qui se passe à Touba. Ainsi, nous laissons ces choses derrière nous. Ce qui est important pour nous est d’aller prier, d’abord devant le Khalife, de prier au mausolée de Serigne Touba et de prier pour la paix dont on a besoin pour développer le Sénégal et qu’elle soit pérenne », a-t-il lancé en guise de réponse. Devant l’insistance des journalistes, la robe noire, d’un ton ferme, a laissé entendre : « Laissez-nous vivre notre mouridisme de manière forte et pleine. » 

ASSY GAYE 

 

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