Publié le 24 Jul 2017 - 11:14
ZONE FRANCHE INDUSTRIELLE

Péril sur 16 000 emplois

 

Une menace plane sur des entreprises implantées dans la Zone franche industrielle de Dakar (ZFID) et des points francs. En fait, sept entreprises industrielles risquent de fermer. L’alerte est sonnée par le collectif des syndicats des travailleurs de la ZFID qui annonce un mouvement de protestation à partir de ce lundi 24 juillet. L’objectif visé, c’est de sensibiliser l’opinion publique nationale et internationale sur les graves menaces qui pèsent sur l’entreprise et qui risquent de mettre en péril ces emplois déjà créés au Sénégal. D’après les syndicalistes, ‘’des entreprises installées depuis 34 ans et qui n’ont jamais connu de difficultés majeures durant leurs existences risquent tout bonnement d’arrêter toute activité du jour au lendemain.

Le plus grave dans cette situation, c’est le risque de perdre plus 16 000 emplois directs et indirects dont les 2/3 sont occupés par des femmes cheffes de famille.’’ A les en croire, cette situation est engendrée par l’arrivée à échéance de la loi n° 74-06 du 22 avril 1974 portant statut de la zone franche industrielle de Dakar ‘’ZIFD’’, au 31 Décembre 2016. Ils disent avoir très tôt alerté l’Etat, afin qu’une solution soit trouvée, en sollicitant la prolongation des avantages liés à cette loi, jusqu’en 2021, au même titre que les entreprises franches d’exportation d’avant 2013, avec comme principal avantage, une exonération de la TVA.

D’après le collectif, le Premier ministre saisi de la question ‘’avait, par lettre n° 772 du 17 mars 2017, émis le souhait de mettre les entreprises de la ZFID en cohérence avec la nouvelle loi sur les zones économiques spéciales permettant de préserver les acquis et la performance de nos entreprises sur nos marchés d’exportation.’’ Aujourd’hui, ils se désolent que toutes leurs importations et exportations soient bloquées, parce qu’ils n’ont pas reçu de réponse officielle, malgré le compromis trouvé depuis trois mois avec le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, différentes parties comme des représentants des impôts et domaines, de la douane et de l’APROSI. Tout en soulignant avoir interpellé plusieurs autorités, les travailleurs sollicitent l’aide du Président de la République, qui disent-ils, ‘’reste leur dernier espoir pour la survie de leurs emplois.

 

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