Publié le 1 Jul 2015 - 08:09
CERTIFICAT DE FIN D’ETUDES ELEMENTAIRES

12 élèves passeront l’examen sans pièce d’état-civil

 

Sur un total de 251 164 candidats attendus pour les examens du certificat de fin d’études élémentaires, seuls 12 n’ont pas de pièce d’état-civil.

 

L’examen du certificat de fin d’études élémentaires démarre aujourd’hui. Sur les 251 164 candidats attendus lors de cette édition de 2015, 12 élèves passeront les épreuves sans pièces d’état-civil. Le Directeur des Examens et Concours Amadou Moctar Ndiaye l’a révélé hier lors une conférence de presse. ‘’Nous avons enregistré 251 152 candidats, sur un total de 251 164 candidats attendus. Soit un écart de 12 candidats encore non identifiés contre 243 948 pour la session 2014. Finalement, on a intégré ces élèves pour leur permettre de faire l’examen. Maintenant, nous allons assurer le suivi sur le terrain, parce que beaucoup d’entre eux ont des dossiers en instance dans des tribunaux. Et avoir un dossier ne veut pas dire que le dossier va passer. Il faudrait que ça soit conforme à ce qui a été demandé’’, a expliqué M. Ndiaye.

Selon le directeur des Examens et Concours, une vaste campagne de mobilisation a permis d’avoir ces résultats. Car à la date du 28 mai 2015, les statistiques reçues au niveau déconcentré ont montré que sur les 251 164 candidats inscrits en français et arabe, 52 110 n’avaient pas de pièce d’état-civil. ‘’Il est heureux de constater l’accompagnement de l’UNICEF dans l’organisation de cette campagne de sensibilisation et de conscientisation des populations. L’état-civil est essentiel dans l’organisation des examens et concours’’, a-t-il soutenu. Car, l’absence de cette pièce à date échue a pour conséquence directe une non-maîtrise des statistiques qui constituent ‘’la colonne vertébrale’’ du dispositif organisationnel sur les plans stratégiques et opérationnels. ‘’C’est un problème qui risque de poser des difficultés au niveau de la maîtrise de nos statistiques et même souvent d’empêcher les enfants de passer certains examens, même à un niveau supérieur’’.

Ainsi, la direction des examens et concours a  décidé d’instaurer un système de check-point pour régler ce problème. ‘’Si on permet à l’enfant d’entrer à l’école, qu’on puisse s’arrêter au plus tard à 4 ans, quand il fera la classe de CE2. On vérifie si effectivement il a un état-civil. Mais entre-temps, on aura mis un système de suivi, en rapport avec les collectivités locales, avec l’IEF et les autorités administratives. Ainsi, nous éviterons d’attendre à une semaine des examens pour dire que tel enfant ou tel autre n’a pas un état-civil’’, a-t-il souligné.

S’agissant de l’examen qui commence aujourd’hui, M. Ndiaye a assuré que toutes les dispositions sont prises et tout le matériel disponible pour un bon déroulement.

VIVIANE DIATTA

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