Publié le 10 Apr 2018 - 01:37
INTERRUPTION DE LA DIALYSE

Le démenti d’Abdoulaye Diouf Sarr 

 

Le ministre de la Santé a affirmé, samedi, qu’il n’y a jamais eu d’interruption de la dialyse à l’hôpital Aristide Le Dantec. Abdoulaye Diouf Sarr s’exprimait en marge de la célébration de la Journée mondiale de la santé.

 

‘’Il n’y a jamais eu d’interruption de la dialyse pour les malades atteints d’insuffisance rénale, ni à l’hôpital Aristide Le Dantec ni ailleurs’’, a précisé, samedi, le ministre de la Santé et de l’Action sociale. C’était à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé. Selon Abdoulaye Diouf Sarr, il y avait un package de 7 machines qui était en difficulté liée à des problèmes d’eau. L’ensemble des patients qui devaient être pris en charge grâce à ces machines ont été directement déployés à l’hôpital militaire de Ouakam. Il n’y a donc pas, dit le ministre,  des insuffisants rénaux qui ont souffert d’absence de traitement.

Pour lui, le Sénégal a beaucoup augmenté son parc de centres de dialyse pour soulager les malades qui sont sur les listes d’attente, avec l’inauguration récente du centre de dialyse de Thiès. ‘’Dans une semaine, ce sera au tour du centre de dialyse de l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye d’être inauguré, suivi de celui de Pikine immédiatement. L’ensemble des projets des centres de dialyse qui sont actuellement en chantier sont en train d’être boostés pour être livrés dans les meilleurs délais’’, a-t-il assuré. Le ministre promet la vigilance par rapport à cette maladie car, reconnait-il, il n’est pas toujours facile d’être sur une liste d’attente pour bénéficier de soins.

Pour Abdoulaye Diouf Sarr, le Sénégal a compris que l’essentiel est d’aller vers la couverture universelle. Cela interpelle l’offre de soins et la demande. ‘’En intégrant ces deux, on est dans une stratégie d’atteindre in fine la couverture maladie universelle’’ a-t-il laissé entendre.

Si l’on en croit la tutelle, en termes de santé de la mère et de l’enfant, il y a eu des performances, avec une réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile. En outre, il a relevé qu’un important programme d’infrastructures est en cours pour combler le gap avec un projet de construction de 332 postes et centres de santé, avec le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc). "Certes, il y a du chemin à faire, mais le gouvernement a affiché sa volonté de relever les défis et fait beaucoup d’efforts pour permettre au Sénégal d’avoir un dispositif sanitaire pouvant régler l’ensemble des préoccupations du secteur", a-t-il souligné.

VIVIANE DIATTA

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