Publié le 26 Oct 2019 - 14:47

VBG

 

‘’Soixante-dix pour cent des violences basées sur le genre (Vbg) se passent dans les sphères domestiques et familiales qui sont pourtant des espaces privés’’, a déclaré Penda Seck Diouf, la coordonnatrice nationale de la Synergie des organisations de la société civile pour l’élimination des violences basées sur le genre.

Mme Diouf s’exprimait en marge d’un atelier organisé, hier, à Pikine, pour une formation des relais communautaires sur le droit d’accès à la justice et à l’aide juridictionnelle.  Selon l’animatrice de l’atelier, les femmes rencontrent d’énormes difficultés pour accéder à la justice quand elles sont victimes de Vbg. Elles préfèrent abandonner les poursuites, à cause de plusieurs raisons. 

 ‘’Les Vbg ne connaissent pas de frontières, de lieux ou de catégories sociales. Elles frappent tout le monde, partout. Ce que l’on remarque, c’est que dans les zones les plus enclavées où l’information ne circule pas, où on a moins d’accès à la justice et où on ne connait pas de sanctions, elles y sont beaucoup plus élevées. Il y a aussi différentes formes de violence basées sur le genre qui sont psychologiques, morales, économiques, sexuelles ou encore verbales.

Les femmes comme les hommes peuvent être victimes de ces violences. Les femmes peuvent aussi en être auteures, même si c’est infime’’, a ajouté Mme Diouf. Pour qui les femmes rencontrent énormément de formes de violence et qui peinent à trouver des solutions. Un pari que sa structure veut gagner dans un futur très proche.

 

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