Publié le 8 Jun 2014 - 23:28
13 EME EDITION DES JOURNÉES HANDISCOLE

L'inclusion scolaire des enfants handicapés demandée

 

Le comité Handiscole, constitué de spécialistes du handicap et pionnière dans le concept d'éducation ''inclusive'', entend célébrer la 13éme édition ''des journées Handiscole'', du 6 au 8 juin. Cette année, le thème choisi est ''Handicap et éducation'' l'inclusion scolaire des enfants en situation de handicap. 
 
 
Les journées Handiscole restent des moments d'échanges et de discussions sur la portée et l'avenir des enfants handicapés. Handiscole qui a mis en place l'école ''Le petit prince'' à Rufisque veut une concrétisation des décisions sur la situation des enfants handicapés. Selon la coordonnatrice, Anna Gaye, cette journée vient renforcer des initiatives prévues par l'école. C'est-à-dire continuer à sensibiliser et faire découvrir à la population le sens de l'école inclusive.
 
'' Nous nous sommes rendu compte que malgré les décisions de la loi d'orientation sur la situation des enfants handicapés, la prise en charge effective de ces enfants tarde à se concrétiser'', dit-elle. Elle a souligné que le constat fait montre que les enfants handicapés sont laissés en rade, alors que ces derniers ont leurs droits comme tous les enfants dits normaux'', a martelé Mme Gaye. Cette dernière de dire que ''les droits de ces enfants ne doivent pas être méprisés, car la plupart d'entre eux sont gardés à la maison sans rien faire''.
 
''Une telle initiative permettra à ces enfants de retrouver espoir et dignité en intégrant l’école. Ils doivent sortir du cadre ou ils sont mis'', a martelé Mme Gaye. A son avis, l'implication de la communauté est insuffisante, d'autant plus que des slogans initiés n'ont pas permis un changement radical. Alors que, dit-elle, ces enfants ont besoin d'un accompagnement assez important. 
 
Réputée protectrice des enfants handicapés, l'école ''Le Petit Prince'' accueille aujourd'hui des enfants dits normaux et ceux handicapés, âgés de 3 à 18 mois. Cependant, Handiscole fait un appel à un partenariat plus élargi, pour mieux scolariser et accompagner le maximum d'enfants.
 
Ainsi, la coordonnatrice a annoncé que l’État leur a octroyé une subvention de 700 000 à 1000 000 CFA, chaque année pour un appui financier Dans cet établissement les enfants handicapés sont en mesure de recevoir des enseignements en langue des signes, des séances de psychomotricité, avec une prise en charge totale. Ce qui, dit la coordonnatrice, pose un réel problème chez les parents qui n'arrivent pas à faire le diagnostic de la maladie de leurs enfants.
 
Aida DIENE