Publié le 30 Jan 2020 - 12:52
1re EDITION DU FESTIVAL CAMERA 72

Le documentaire artistique promu 

 

La 1re édition de Caméra 72 : les journées du documentaire artistique de Dakar (JDAD) a démarré lundi dernier à la Maison de la culture Douta Seck. Une série de projections de films du Sénégal et du monde, et des conférences sont au programme.   

 

Inédit ! Un festival qui ne projette que des films documentaires qui parlent d’art. Il s’agit de Caméra 72 : les journées du documentaire artistique de Dakar (JDAD). Des longs, moyens et courts métrages venus du Burkina Faso, du Mali, du Maroc, de la Tunisie et, bien sûr, du Sénégal, figurent au programme. Il est également prévu des conférences sur le thème ‘’Patrimoine artistique et développement’’. Comme son nom l’indique, Caméra 72 JDAD se déroule sur une durée de trois jours. Deux documentaires de Laurence Attali ont été projetés avant-hier, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la première édition, à la Maison de la culture Douta Seck : ‘’Moustapha Dime 1993-1994’’ (14 mn) ; ‘’Mourtalla Diop, le voyageur de l’art’’ (40 mn). Des projections qui ont permis aux cinéphiles de découvrir ce qu’était le quotidien de ces deux hommes de culture décédés. C’était un après-midi hommage.

‘’C’est une façon de rendre hommage à ces artistes qui nous ont quittés. Il s’agit de se souvenir de ces gens qui ont valorisé les arts plastiques au Sénégal et dans le monde’’, a dit l’initiateur Alioune Diop. Si son festival vient d’être mis sur pied, le journaliste culturel estime que l’idée n’est pas récente. ‘’C’est un vieux projet. Je viens de le réaliser, mais j’ai toujours pensé à ça. Mon objectif, c’est de valoriser le travail des réalisateurs. Ensuite, de permettre aux arts d’avoir un autre support promotionnel et, enfin, de renforcer, à ma manière, l’agenda culturel et touristique du Sénégal’’, a détaillé l’initiateur.

Pour cette première édition, aucune distinction n’est prévue. Ce festival est conçu pour servir d’espace de discussion. ‘’On essaye de voir comment fédérer le maximum de gens qui tournent autour du cinéma’’, a dit le promoteur. La première édition est bien accueillie. La cérémonie d’ouverture est une réussite et a réuni des sommités du 7e art.  ‘’C’est une originalité de vouloir projeter des films d’art. Et ces deux films que nous venons de voir montrent la qualité de la programmation’’, a apprécié le conteur et non moins conseiller du président de la République, professeur Massamba Guèye. Il ajoute : ‘’Ça permet aussi d’avoir la possibilité de donner un espace au documentaire qui n’est pas trop vu Sénégal. Pour moi, c’est un festival qui va compléter les brèches que nous avons. Il doit être protégé et encouragé.’’

BABACAR SY SEYE (STAGIAIRE)

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