Publié le 8 Dec 2012 - 06:33
64e ANNIVERSAIRE DE LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME

 Les personnes vulnérables réclament la loi d’orientation sociale

 

A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal va célébrer le 64e anniversaire de la déclaration des droits de l’Homme prévu le 10 décembre. Dans cette perspective, un forum a été organisé hier à Rufisque, sous le thème : ''L’inclusion et le droit à la participation à la vie publique des groupes vulnérables.''

 

Les acteurs des droits humains ont pu réfléchir sur les principes et valeurs fondamentaux de la déclaration universelle des droits de l’Homme qui inclut ''le principe de non discrimination''. Ainsi, Abdoulaye Mar, secrétaire permanent du comité sénégalais des droits de l’Homme, a plaidé pour une meilleure prise en charge des groupes vulnérables, notamment les personnes vivant avec un handicap, les personnes âgées, les femmes et les enfants. Afin que tous les citoyens puissent participer à la vie sociale.

 

Une meilleure inclusion sociale requiert, selon lui, l’application de la loi d’orientation sociale. À propos de cette loi, Lamine Sarr, président de l’association des handicapés moteurs du département de Rufisque, a souligné la nécessité d'une participation communautaire. ''Nous savons que nous devons jouer un rôle de production, de reproduction et un rôle communautaire. Cette triptyque de participation sociale fait défaut aux personnes handicapées et lorsque l’on parle de pleine participation, cela veut dire que l’on voudrait amener ces personnes vulnérables à un rôle de participants actifs et non de participants ou de sujets'', d’où selon lui, l’urgence de l’application effective de la loi d’orientation sociale.

 

Emmanuel Diédhiou, adjoint au préfet de Rufisque, a quant à lui fait un plaidoyer plus large en faveur des personnes qui sont souvent victimes de discrimination. Selon lui, ''il suffit d’une maladie ou bien même du poids de l’âge, pour que l’on sente des signes de vulnérabilité''. Aussi ajoutera-t-il : ''Avoir des instruments juridiques qui protègent ces populations est une chose, et faire appliquer ces lois-là pour le bonheur de tous en est une autre.'' Ainsi, le préfet est d’avis qu'une certaine solidarité est nécessaire envers ces personnes, afin qu’il n’y ait pas d’exclusion.

 

PAPE MOUSSA GUÈYE

 

 

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