Publié le 6 May 2016 - 19:47
ACCÉS AUX MARCHES DES ENERGIES RENOUVELABLES

Le Coperes porté sur les fonts baptismaux

 

Le Conseil patronal des énergies renouvelables (Coperes) a été mis sur pied, mercredi dernier. Regroupant des opérateurs du secteur privé, il permettra de faciliter aux pays africains l’accès à des produits énergétiques non polluants et de qualité.

 

Faciliter au secteur privé l’accès au marché des énergies renouvelables. C’est l’objectif du Conseil patronal des énergies renouvelables (Coperes) qui a lancé avant-hier ses activités. Cette association qui regroupe des opérateurs du secteur privé des différentes filières des énergies renouvelables,  entre en droite   ligne avec l’objectif fixé par le Sénégal qui est d’atteindre 20% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique à l’horizon 2017.

De l’avis de Ngoné Diop Niasse, la trésorière du Coperes, le secteur privé des énergies renouvelables est en train de mettre en œuvre divers projets  allant  dans ce sens. Il s’agit, entre autres, des Centrales solaires et éoliennes, des mini-centrales et toutes les autres gammes de production. ‘’Une expertise nationale s’exprime dans toutes les filières des énergies renouvelables. Elle est devenue par conséquent indispensable que les concertations entre pouvoirs publics,  partenaires techniques et financiers et acteurs non étatiques soient mieux structurées de manière à optimiser les chances de succès de tous ces projets dans une démarche qui en garantit et l’efficacité et l’efficience.

Il est presque admis que sur les enjeux climatiques, l’avenir de la planète se joue sur le continent africain’’, souligne Mme Niasse, selon qui, le continent suscite des appétits de la  part des investisseurs depuis  la fin de la Cop21. ‘’10 partenaires internationaux se sont engagés à affecter d’importants financements au Sénégal en vue d’assurer la production de 10 gigawatts d’Energies renouvelables à l’horizon 2020. Au regard de toutes ces opportunités qui nous offrent une perspective exceptionnelle d’exploitation de nos endogènes de souveraineté énergétiques , il est de notre devoir de mieux nous  organiser et de mettre en   place des mécanismes de concertation et de coopération entre acteurs concernés en vue de faire tirer à notre pays, notre sous-région et notre continent le meilleur parti des possibilités de cet environnement’’, ajoute-t-elle.

Un raccordement de 80 mégawatts attendu en 2017

Pour le Directeur de l’électricité, Ibrahima Niane, le Coperes  est arrivé à son heure. Il aura pour rôle, dit-il, de  fédérer  les acteurs privés non étatiques qui interviennent dans le secteur de l’énergie renouvelable. Sur la même lancée, il  a aussi expliqué la politique de mix énergétique. Celle-ci consiste à raccorder de l’électricité photovoltaïque dans le réseau de la Senelec. ‘’Avec les dix contrats d’énergies signés en décembre 2013 par la société avec les producteurs privés d’électricité, nous aurons, d’ici 2017, au moins 80 mégawatts de capacité voltaïque à raccorder au réseau de Senelec’’, a annoncé M. Niane.

Selon lui, le  gouvernement compte mettre en place une politique pour  faire passer  le taux de l’électrification rurale, qui est actuellement de 31,5%, à 60% en 2017.

VIVIANE DIATTA

 

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