Publié le 22 Feb 2020 - 10:39
ACQUISITION DE 155 TRF1, LANCE-ROQUETTES MULTIPLES, MORTIERS DE 81 MM ET DE CANONS DE 40 MM…

L’Armée nationale fait étalage de sa puissance

 

En 50 ans, l’artillerie sénégalaise a connu une évolution technique fulgurante, marquée par de nombreuses avancées sur plusieurs aspects.

 

‘’L’artillerie sénégalaise a connu une évolution technique. Avec l’acquisition en 155 TRF1 (canon tracté de 155 mm TRF1) et des lance-roquettes multiples, nous sommes passés du «à bras ferme» au simple clic. Nous avons ainsi gagné en puissance de feu, en liberté d’action, la portée étant passée du simple au double, le rayon d’efficacité plus important avec une zone surfacique d’environ un kilomètre carré à battre. De plus, les instruments d’aide au tir tels que le calculateur de tir (Cadet) et le Mappa, pour la transmission automatique des données (TAD), prenant en compte la météorologie, la balistique, ont aidé à se départir des feuilles de graphicage’’, a listé, hier, le chef de corps de bataillon d’artillerie, le chef d’escadron Gabriel Tine, à l’occasion de la fête patronale de l’Armée nationale qui fête ses 50 ans du bataillon d’artillerie.  

Equipé de mortiers de 81 mm et de canons de 40 mm, le bataillon d’artillerie, né de la Compagnie lourde (Cal) en 1969, a atteint un niveau de technologue jamais soupçonné. En effet, depuis la fin de la Grande Guerre, les armées des pays développés ont assisté à la diversification des munitions, à l’accroissement des portées et à la sophistication de l’environnement technique.

Ainsi, l’artillerie est devenue l’arme savante. Au Sénégal, le chef interarmes dispose, grâce à l’artillerie, d’une formidable conjonction de talents entre les hommes et des capacités entre les matériels. Qui permet d’aller plus loin, plus vite et plus précis, permettant de gagner en rapidité, en fiabilité et en solidité.

Aujourd’hui, poursuit-il, le commandement dispose d’un outil stratégique pour faire basculer le rapport de force et remporter la décision. Le chef d’escadron Gabriel P. Tine ajoute que leurs actions de tous les jours sont guidées par cette voix qui leur rappelle leurs engagements à garder le flambeau toujours allumé. L’héritage est certes important, poursuit-il, mais ils s’efforcent, au quotidien, de relever le défi.

Acquisition d’armes plus adaptées à la menace des temps modernes

Le chef d’escadron Gabriel P. Tine espère acquérir d’autres armes plus adaptées à la menace des temps modernes. ‘’Nous sommes conscients que ce n’est pas la science qui fait l’artillerie, mais le militaire. C’est pourquoi j’invite tout le personnel à s’inspirer des qualités du parrain, résumées par l’amour du métier des armes, le don de soi et la fidélité. Vous, artilleurs, êtes biens conscients de l’ampleur de la tâche. Le défi à relever est certes grand, mais largement à votre portée. Pour y arriver, il vous faudra faire siennes ses qualités. Vous devez également privilégier la formation, d’abord personnelle et avoir du maintien en condition du matériel onéreux mis à disposition’’, renchérit-il.  

Pour sa part, il s’engage, avec ses troupes, à exécuter la mission de la plus belle des manières. Il les a appelés à se servir de leurs boussoles et GPS, et aidés d’une équipe de reconnaissance, pour prendre, ensemble, la direction de l’excellence. ‘’En tout état de cause, nous n’avons pas le droit de décevoir, eu égard à tous les efforts que, d’une part, le commandement consent pour la satisfaction de nos multiples besoins, et que, d’autre part, nos devanciers, à la retraite comme en activité, ont fourni pour faire ce bataillon’’, conclut le chef de corps de bataillon d’artillerie.

CHEIKH THIAM

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