Publié le 20 Jan 2020 - 08:12

ACT

 

‘‘Nous, militants de l’ACT, soutenons totalement cette déclaration du président sur la Crei et appelons les Sénégalais à soutenir une vraie politique de changement dont l’une des manifestations est la prévention et la lutte avérée et au quotidien contre le patronage, la corruption, les abus, les gaspillages et la fraude...’’ C’est ainsi que les membres de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) viennent en aide à leur président Abdoul Mbaye qui avait défendu, la semaine dernière, à la mosquée de Moussanté (Thiès), le maintien de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).

Le parti va même plus loin et ‘‘informe les Sénégalais que cette déclaration sur la Crei n’est ainsi qu’une faible partie du programme du parti dénommé ‘’Proact’’ qui ouvre de nouvelles perspectives rares et uniques en ce sens’’. Ils ont ainsi listé 18 pistes pour mettre fin à la corruption, la gabegie et instaurer une authentique transparence dans la gestion de fonds des programmes sociaux.

...Si le parti défend en son principe cette juridiction spéciale, il exclut toute interférence politicienne qui motiverait les poursuites et servirait le camp au pouvoir. ‘‘Bien évidemment, l’ACT rejette toute manipulation de la Crei allant dans le sens de l’élimination d’adversaires politiques en la rendant sélective dans ses poursuites engagées, et considère nécessaire d’enrichir le dispositif de la Crei en offrant au justiciable la possibilité d’un recours’’, avance le communiqué de l’alliance.

Lundi dernier, à la cérémonie de rentrée des Cours et Tribunaux, la question a royalement été ignorée. L’absence d’un double degré de juridiction est décriée par les détracteurs de la Crei qui estiment cette disposition un peu trop favorable à la poursuite. Après la démission fracassante du juge Dème, une réforme a été promise, mais est restée lettre morte, contrairement au Bénin qui a réformé sa Cour de répression des infractions économiques, équivalent de la Crei, ce 8 janvier.

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